jeudi 20 décembre 2018

Volley-ball : Saltigué décidé à faire une participation honorable


En Super coupe Sénégambie, prévue du 20 au 24 décembre


La première édition de la Super coupe de Sénégambie se dispute à Banjul du 20 au 24 décembre. Les volleyeurs du Saltigué, devant y prendre part, ont été gonflés à bloc par les discours d’encouragement avant leur départ hier, mercredi, devant le Centre culturel Maurice Guèye de Rufisque.
Faire un parcours honorable lors de la Super coupe de Sénégambie. C’est la ferme volonté des volleyeurs du Saltigué, qui ont quitté Rufisque hier nuit pour rallier Banjul. «Je crois que nous allons nous mesurer à de belles équipes. Il y a quatre équipes qui vont représenter le Sénégal à cette première édition. Nous allons placer deux équipes (Saltigué) en hommes et dames. Il y aura une équipe de SOCOCIM en dames et ASFA en hommes. Mais, nous ne connaissons pas les équipes gambiennes en lice», dira le président de la section, Amadou Cissé alias «Gomez».
«Honorer le Sénégal et le président Cora Fall»
En dépit de la longue trêve au Sénégal, les volleyeurs de Saltigué n’ont pas chômé. «Ils s’entraînent tous les joueurs, même si le championnat n’a pas encore démarré», souligne le dirigeant. Et de poursuivre : «Nous allons tout faire pour représenter dignement le Sénégal et, par ricochet, honorer le président du club, Mamadou Cora Fall. Il n’a pas lésiné sur les moyens pour mettre les joueurs dans d’excellentes conditions. On y va avec une grande fierté et une grande motivation. Et pour ce voyage, il a mis à notre disposition le bus du club, tout neuf», se réjouit «Gomez».
Initiée par la Fédération gambienne de Volley-ball, en partenariat avec celle du Sénégal, la Super coupe de Sénégambie est parrainée par le Président Adama Barrow. Cette compétition s’inscrit dans le cadre du renforcement les relations entre les deux pays à travers la promotion et le développement du volley-ball.


Oumar Goudiaby, attaquant de Teungueth FC (L1)


«On a la ferme volonté de remporter le championnat»

Oumar Goudiaby, attaquant de TFC

Sur deux week-ends successifs en championnat, Oumar Goudiaby s’est illustré et a été élu meilleur joueur par le journal Stades. L’attaquant excentré de Teungueth FC, en perte de vitesse ces dernières années, est en train de redonner un nouveau souffle à sa carrière. Son club, TFC, est actuellement à la 2ème place du championnat, mais Oumar Goudiaby souhaite mieux. Il veut être premier et remporter le championnat.
Si Teungueth FC est en train de faire son meilleur début de saison en Ligue 1, c’est également le cas d’Oumar Goudiaby. Arrivé l’été dernier à Rufisque pour se relancer, Oumar Goudiaby justifie la confiance portée en lui par le coach Souleymane Diallo.
Même s’il n’a pas encore inscrit le moindre but, l’ancien joueur, formé à l’académie Mawade Wade (2009 à 2011), fait briller ses coéquipiers en distillant des passes décisives. «J’aime marquer mais ce qui importe le plus, c’est que le l’équipe puisse gagner», glisse-t-il d’ailleurs.
L’air timide, Oumar Goudiaby est un bosseur. «Ce qu’il doit éviter, ce sont ses passes extérieures», taquine Pape Sassy Diallo. Le défenseur prédit à son co-équipier un avenir radieux. «C’est un joueur très discipliné et il s’adapte aux exigences du football. Je pense qu’au fil des matchs, sa progression sera crescendo. Comme il vient de le démontrer aujourd’hui (samedi dernier). Il se comporte bien. Qu’il accentue son travail et, à la fin du championnat, il pourra sortir du lot», témoigne Sassy Diallo, un des doyens de l’effectif.
Contre l’AS Douane (désigné homme du match), il avait servi un caviar à Bouly Junior Sambou pour l’égalisation de TFC (1-1). Contre SONACOS samedi dernier (victoire 1-0), il a encore beaucoup pesé sur la défense adverse et a même failli marquer. Mais son tir a heurté le montant des Huiliers. À la fin du match, il a été encore distingué. «C’est la deuxième fois que je suis désigné homme du match. Je remercie mes coéquipiers, le staff et les dirigeants, qui m’ont donné de la confiance pour pouvoir confirmer. Je suis vraiment content, d’autant plus que nous avons décroché les 3 points», a souligné Oumar Goudiaby.
En effet, Teungueth FC était resté 3 journées sans la moindre victoire. «Nous n’avons pas douté parce que c’est un championnat. Il faut gagner les matchs à domicile et essayer de négocier ceux à l’extérieur», rétorque-t-il. Oumar Goudiaby se réjouit d’avoir retrouvé le public du stade Ngalandou Diouf, qui était fermé une dizaine de jours pour inspection de la tribune découverte (la 3ème journée, TFC recevait Pikine à Amadou Barry, Ndlr). «Jouer au stade Ngalandou Diouf, c’est notre fort. C’était un handicap pour nous de jouer à l’extérieur», affirme Goudiaby.
Le joueur, âgé de 23 ans (1m76 / 67), qui est à sa 5ème année en Ligue 1, soutient «avoir la ferme volonté de remporter le championnat puis décrocher un contrat à l’extérieur».


jeudi 18 octobre 2018

ODCAV Rufisque : Lébougui foudroie Yeggo et débarque en quarts (Zone 2B)


Les poulains de Mame Thiaka visent le trophée

ASC Lébougui


Après le match nul (0-0) concédé d’entrée contre Yeggo et la défaite (0-1) subie face à Jokko, Lébougui était dos au mur mardi, au stade Ngalandou Diouf. Mais, l’équipe du quartier Dangou Nord s’est assuré une brillante qualification en quarts de finale en foudroyant Yeggo (3-0), en ouverture de la 3ème journée de la Zone 2B. Désormais, Lébougui lorgne sur le trophée zonal.
Les habitants du quartier de Dangou Nord avaient sonné la grande mobilisation autour de leur équipe, afin de la pousser à la victoire, synonyme de qualification en quarts de finale. Jeunes, anciens joueurs et même des vieux ont fait le déplacement pour encourager Lébougui, face à un impératif de victoire contre Yeggo. Le match nul et la défaite enregistrés lors des précédentes sorties semaient le doute chez les habitants de Dangou Nord dont la plus grande passion reste le football. En jouant devant leurs supporters exigeants, les joueurs de Lébougui ont tout bonnement écrasé (3-0) Yeggo, grâce à des buts signés Assane Ndiaye (25’), Moussa Ndoye (63’, s.p.) et Mouhamadou Ndiour (82’). Ainsi, cela donne du baume au cœur à leurs nombreux supporters visiblement très émus.
«Honnêtement, il y avait de la pression car ce serait une catastrophe si Lébougui était éliminé au premier tour et que cette élimination précoce me tombait dessus en tant que jeune entraîneur. Mais c’est le football, il y a des réalités. On peut tomber sur un jour sans. Aujourd’hui, les gosses ont montré plus de réalisme. Ils ont concrétisé les occasions avec beaucoup de réussite pour ce match», estime le coach El Hadji Abdou Fall.
Le véritable adversaire de Lébougui, ce sont ses supporters. Cet avis est partagé par plus d’un. «C’est vrai que nos supporters sont exigeants. Nous avons deux adversaires : l’équipe adverse et nos propres supporters. Dans l’équipe actuelle, il n’y a que 3 qui ont déjà joué le Navétane. Nous sommes restés 7 ans sans jouer. C’est pourquoi il faut essayer de marquer dès les 15 premières minutes pour libérer les supporters», dira Moussa Ndoye. Le capitaine-buteur confie qu’avant ce match, un thé-débat a été organisé entre joueurs et staff technique pour savoir les raisons de cet échec. «Tout le monde s’est exprimé. C’était tellement dur, après avoir perdu notre deuxième match. Mais les gosses étaient mentalement forts pour aller chercher cette victoire», se félicite-t-il.
Après 20 ans, les poulains de Mame Thiaka Ndiaye (appellation de Lébougui) visent le trophée zonal. «C’est notre objectif mais nous allons y aller pas à pas pour arriver à nos fins», affirme le coach El Hadji Abdou Fall.

mercredi 17 octobre 2018

ODCAV Rufisque : Recrudescence de la violence à Ngalandou Diouf

Le Navétane à Rufisque en question

Marche des acteurs du sport rufisquois (archive)

Actuellement, il ne se passe pas une journée de compétition au stade Ngalandou Diouf sans qu’il n’y ait des incidents. Les supporteurs des équipes rivalisent d’indiscipline et d'incivisme. Alors que le mouvement associatif s’est démené avec toutes les forces vives pour retrouver l’antre mythique, qui est Ngalandou Diouf.
Des scènes de violence récurrentes. Ce à quoi on a assisté, vendredi, dimanche et lundi, ne récompense pas les acteurs du mouvement Navétane. Eux qui se sont levés de bonne heure pour se battre afin que le championnat national populaire puisse reprendre à Rufisque.
Pour la mise à disposition du stade, ils étaient même allés jusqu’à déclarer le ministre des Sports, Matar Ba, persona non grata dans la ville de Coumba Lamb. Des joueurs professionnels, à travers les réseaux sociaux et télévisions, ont même arboré des tee-shirts pour réclamer l’ouverture du stade Ngalandou Diouf. Le mouvement sportif a organisé des marches et a fini par obtenir ce qui lui tenait à cœur : la réouverture du stade.
Privés de Navétane durant 7 longues années, les Rufisquois n’ont pas besoin de se signaler négativement pour vivre leur passion.
Un supporter de Kakalam dans l’aire de jeu
Lundi dernier, pour le compte de la 3ème journée de la Zone 2A, un supporter de Kakalam a fait irruption dans l’aire de jeu, histoire de fouiller les buts du gardien de Haloir (0-0), pour des raisons mystiques. Il fallait que son équipe gagne impérativement pour se qualifier en quarts de finale. S’en suit une bagarre entre joueurs, et le supporter est finalement cueilli par le service d’ordre.
À la fin de Dewoo / Diakarlo (1-1), toujours lors de cette 3ème journée du lundi, des supporters se sont affrontés. Il fallait à Diakarlo une victoire pour se qualifier. À cause des affrontements, les GMI sont entrés dans la danse pour les disperser avec du gaz lacrymogène, qui a atterri dans les maisons avoisinantes du stade, perturbant la quiétude des populations.
Le calvaire du voisinage !
«J’étais en train de dormir et, soudainement, nous sommes réveillés par l’odeur du gaz lacrymogène. Lorsque je suis sorti de ma chambre, j’ai vu deux lacrymogènes dans la cour. L’un était en flamme et l’autre inactif. Si c’était une bombe, toute la famille serait morte car nous étions couchés. Alors qu’on n’y est pour rien. Notre équipe (Ndeffan) n’a pas joué. Ce n’est pas normal. Je sais que leur boulot est difficile (le service d’ordre). Mais ce n’est pas comme ça qu’ils doivent faire leur job. Qu’ils ne poussent pas le préfet à arrêter le Navétane. Qu’ils arrêtent les fauteurs de trouble. C’est mieux», se désole Gadio Cissé, une victime.
Un supporter de JAD évacué d’urgence à l’hôpital
Dimanche, toujours à la Zone 2A, après la victoire de Tennu Nguy devant JAD (4-1), un de ses supporters, traîné par ses pairs à la main courante, semblait tellement mal en point que ses camarades ne croyaient plus à sa survie. Malgré l’intervention des sapeurs-pompiers et des agents de la Croix-Rouge, le jeune était presque inerte. C’est ainsi qu’il a été acheminé à l’hôpital par les sapeurs-pompiers. «Le supporter est revenu à sa maison aux environs de 04h00 du matin», nous a informé un de ses proches, lundi, au stade.
Des blessés à l’hôpital après Diamono / Arafat
Mais l’incident le plus inquiétant est survenu lors du match Arafat / Diamono vendredi, en clôture de la 3ème journée de la Zone 1B. Les deux équipes s’étaient quittées sur un nul 1-1. À la sortie du stade, il y avait une rixe entre supporters. Et une des équipes a vu son joueur balafré, ses supporters blessés et un dirigeant acheminé au CTO. Des images qui ont circulé à travers les réseaux sociaux.
Les autorités administratives et sportives de la ville de Rufisque ne doivent pas laisser ces scènes de violence continuer. Il urge de prendre des mesures draconiennes pour endiguer la violence qui prend des proportions inquiétantes dans le Navétane à Rufisque.

samedi 6 octobre 2018

ODCAV Rufisque : Tacko réussit son baptême du feu au niveau de la Zone 2A


Les Citadins surprennent Tennu Nguy
Joie des supporters de Tacko, après leur victoire

Nouvellement affiliée à l’ONCAV, l’équipe de Cité Tacko a décroché sa première victoire (4-2) face à Tennu Nguy, samedi au stade Ngalandou Diouf, lors de la journée inaugurale de la Zone 2A.
Cité Tacko se souviendra de ses débuts victorieux dans la Zone 2 de Rufisque. Ce néophyte a gagné son tout premier match en prenant le meilleur sur Tennu Nguy qui, pourtant, menait au score en première période, grâce à des réalisations de Talla Guèye (3’) et El Hadji Ndiour (16’).
Cueillis à froid à l’entame, les joueurs de Cité Tacko vont montrer un autre visage au retour des vestiaires. Après avoir raté des occasions nettes, Mamadou Konaté (52’) réduit le score, avant d’être imité par Yaya Cissé (66’) et Ansou Kanté (70 et 82’).
Avec cette victoire précieuse (4-2) devant Tennu Nguy, Cité Tacko est prêt à bouleverser la hiérarchie.
L’équipe populaire de Dewoo a écrasé (4-0) le novice Diorga Montage, avec un festival de buts signés Youssou Niang (5’ s.p, 34’), Souleymane Camara (23’) et Babacar Ndiaye (83’).
Le match tant attendu entre Kakalam et Ndargoundaw s’est soldé par un score de parité (1-1). Kakalam a très tôt mené les débats avec une réalisation d’Ousmane Fall (5’), avant que Ndargoundaw n’égalise par le biais d’Abdou Fall (70’).
Cheikh Demba NDIAYE
Résultats 1ère journée
Samedi 22 septembre 2018
Tennu Nguy / Cité Tacko 2-4
Dewoo / Diorga Montagne 4-0
Kakalam / Ndargoundaw 1-1
Dimanche 23 septembre 2018
Olympique Missirah / Haloir 0-1
Deggo Sant Yalla / Diakarlo 1-0
Deggo Darou Rahmane / JAD np



jeudi 26 juillet 2018

ODCAV Dakar : Jappo veut vaincre Damels dans le plus grand fair-play, ce vendredi

Galop de Jappo de la Zone 2



La Super Coupe de l’ODCAV Dakar pour le fair-play sera disputée entre Jappo de la Zone 2 et Damels de la Zone 1, ce vendredi au stade Iba Mar Diop. Une finale au cours de laquelle les responsables du département vont sensibiliser sur la violence. L’équipe de Jappo est prête à jouer sa participation, tout en voulant gagner ce trophée.
C’est sous un soleil de plomb que l’équipe de Jappo s’est entraînée mardi 24 juillet 2018 sur un terrain sablonneux, situé derrière l’école élémentaire Alassane Ndiaye dit «Allou» à la Médina. Un espace qui ne favorise pas une bonne maîtrise technique du ballon.
À l’entrée du terrain, des jeunes jouent les petits-camps. Des gens sont assis au bord des murs, regardant admirablement les gestes des joueurs. Ceux de Jappo occupent la grande surface du terrain en s’adonnant à des ateliers, sous la houlette du coach adjoint El Hadji Sall. Au même moment, des joueurs issus d’une école de football de la localité font des tours du terrain.
Depuis deux semaines qu’ils ont débuté les entraînements, les joueurs de Jappo préparent sérieusement cette rencontre contre Damels. «Nous allons jouer ce match dans l’esprit de fair-play et que le meilleur gagne. Damels et Jappo sont inséparables. Elles sont deux équipes issues de la Médina. Mais, nous prions Dieu de nous donner la victoire. Damels vient de débuter ses entraînements, contrairement à nous qui avons entamé les nôtres depuis deux semaines. Nous avons une équipe qui ne verse plus dans la violence. Damels aussi. C’est pourquoi, ces années, nous alignons des succès. Que les autres équipes prennent exemple sur nous», confie le capitaine Badara Seck, dans l’équipe depuis 2003.
Née de la fusion de Diecko Nord et Domou Yaye Cissé en 1994, l’ASC Jappo n’a gagné que deux trophées depuis cette nouvelle aventure (2006 et 2017). «Le sport ne rime pas avec la violence. Le sport doit unir, non diviser. Pour ce tournoi, deux équipes de la Médina se feront face. On doit sensibiliser les supporters. Je demande à tous les supporters de venir au stade avec l’esprit fair-play. Même si, nous voulons remporter le trophée de ce tournoi pour bien entamer la saison», soutient El Hadji Sall, ancien joueur et coach adjoint de l’équipe.
La mobilisation sera un enjeu de taille avec deux équipes qui drainent des foules. Mais, le fair-play va prévaloir, d’après Khalifa Mbodj, supporter de Jappo. «Nous allons mobiliser comme d’habitude pour que cette finale soit une réussite. Il n’y a que la paix entre Damels et nous (Jappo). J’espère que cette paix sera cimentée par cette finale du fair-play que nous allons jouer. Nous la préparons sérieusement, parce que ce trophée sera disputé par deux équipes de la Médina. Nous ne pouvons que jouer ce match à l’amiable, mais les deux équipes vont défendre crânement leurs chances. Nous condamnons la violence. Souvent, on porte préjudice à des gens n’habitant pas la localité. Il faut tout faire pour que le Navétane se passe avec zéro violence».

Amath Cissé, courtisé par TFC, Douane et Jaraaf


 "Je préfère rester à l’AS Pikine"


Amath Cissé, AS Pikine
Venu à l’AS Pikine au dernier mercato, Amath Cissé a participé grandement à la montée de son club en Ligue 1. Avec 3 buts inscrits, le meneur de jeu, courtisé par Teungueth FC, Jaraaf et l’AS Douane, veut rester à l’AS Pikine pour confirmer avant d’aller voir ailleurs.
Avec une prestation honorable pour sa première saison avec l’AS Pikine, Amath Cissé attire les grosses écuries de la Ligue 1 sénégalaise. Arrivé en cours de saison, le milieu de terrain n’a disputé que 7 matchs lors de la phase retour mais a pu inscrire 3 buts et montrer son talent balle au pied.
«Je me réjouis de ma performance et de l’intérêt que les clubs me portent. J’étais en discussions avec Teungueth FC, Jaraaf et Douane. Mais, je préfère rester à l’AS Pikine. Je m’y sens très bien. Nous avons un coach (Baye Djiby Fall, ndlr), qui a confiance en moi. C’est la raison pour laquelle je veux confirmer avant d’aller voir ailleurs», soutient Amath Cissé.
Le Jaraaf, qui jouera la Ligue des champions la saison à venir, aurait été pourtant un bon point de chute. Mais pas pour le jeune joueur de 19 ans. «Au Jaraaf, je ne suis pas sûr d’avoir beaucoup de temps de jeu. Avant d’aller à Pikine, je me suis entraîné une semaine au Jaraaf. Je sais que c’est à Pikine où j’aurais plus de temps de jeu et pour le moment, c’est ce dont j’ai besoin», répond-il.
Fan de l’international camerounais Samuel Eto’o, «Thiaco» a arboré les couleurs de Dakar Sacré-Cœur la saison passée en juniors. Audacieux et technique, Amath Cissé est sorti du Galaxy FA de Rufisque de Salif Diao.


mercredi 25 juillet 2018

Membre Comité exécutif FSF, Yaya Baldé répond à El Hadji Diouf


«Son combat, c’est intégrer l’équipe nationale»
Yaya Baldé, membre du COMEX de la FSF

Membre du Comité exécutif de la FSF, Yaya Baldé monte au créneau pour répondre à El Hadji Diouf, l’ancien capitaine des Lions qui réclame le départ de Me Augustin Senghor et ses collaborateurs ainsi que le staff technique de l’équipe nationale du Sénégal.
«El Hadji Diouf a complètement chargé la FSF ces temps-ci en nous traitant de tous les noms d’oiseau. Il n’est pas un modèle. Si vous voulez diriger une équipe nationale, vous devez avoir un comportement de référence. Il y a deux ans, on a levé sa suspension parce que l’on voulait que tous les Sénégalais soient unis pour atteindre les objectifs. Aujourd’hui, on voit qu’il ne ménage pas le coach Aliou Cissé. On attend de lui des contributions. Il dit se comparer aux Drogba et Eto’o. Avec le Williamsville Athletic Club (WAC), d’Abidjan Drogba (actionnaire) a mené ce club de la D2 à la Coupe CAF. C’est ce qu’on attend des internationaux. Chacun doit investir là où il habite. Qu’il prenne la Linguère au lieu d’occuper la place des télévisions et des radios».
«El Hadji Diouf est jaloux et méchant»
«Quelle contribution El Hadji Diouf a apportée au football ? Amara Traoré, dont la suspension a été levée, est en train de faire un bon travail avec son Ndar académie. Tout le combat d’El Hadji Diouf, c’est d’intégrer l’équipe nationale. C’est sa volonté. On ne peut pas vouloir insulter les gens et les fréquenter. Mais tout se gagne dans la discipline. Voilà ce que nous demandons à El Hadji Diouf. Si vous prenez les anciens internationaux, c’est-à-dire ceux de 2002, beaucoup ont réussi leur reconversion. Il y a, parmi eux, des administratifs et des coachs. Lui, il a ce problème de reconversion. S’il est dans ce cas, ce n’est pas la faute d’Augustin Senghor ou Aliou Cissé. Habib Bèye et Diomansy Camara sont des modèles. S’il y a des choses qui leur font mal, ils ont une manière de le dire et le message passe».
Les objectifs assignés à Cissé
«Quand Aliou Cissé venait à la tête de l’équipe nationale, on lui avait assigné deux objectifs. Qualifier l’équipe et sortir de la phase de poules de la CAN 2017. Il l’a fait. L’autre objectif, c’était de qualifier l’équipe en Coupe du monde. Le Sénégal est resté 16 ans sans aller en Coupe du monde. Il l’a fait. Si les Sénégalais reconnaissent que nous avons une bonne équipe, tout le mérite revient au coach. C’est lui, en tant que sélectionneur, qui a amené les joueurs en équipe nationale. Maintenant, les erreurs ne peuvent pas manquer. Cette élimination précoce nous a laissés sur notre faim. Nous avions notre place en 8èmes de finale, voire en quart de finale. C’était possible. Mais on a pris des buts au moment où il ne fallait pas. Débarquer Aliou Cissé n’est pas pertinent. Nous avons besoin de stabiliser. Ce qui est sûr, à la réunion du Comité exécutif du mercredi 25 juillet, l’objectif sera clair : non seulement qualifier l’équipe en Coupe d’Afrique mais aussi remporter la Coupe. Il est grand temps que le Sénégal puisse avoir un titre continental. Avec ces gosses, il suffit qu’il apporte quelques changements pour qu’ils nous amènent une Coupe d’Afrique».


dimanche 22 juillet 2018

Découverte : Alassane Diouf, milieu d’Orlando (USA)


«Messi» continue de grandir en Floride
Alassane Atès Diouf

Milieu de terrain formé à Galaxy FA, Alassane Atès Diouf est en train de grandir en Floride chez les U19 d’Orlando City. C’est une pépite en devenir.
Né en 2000 au quartier HLM de Rufisque, Alassane Atès Diouf a très tôt fréquenté le terrain sablonneux de son quartier. Lequel a sorti des anciens internationaux comme Ibrahima Faye, Pape Bouba Diop et Pape Pathé Diouf. C’est dans ce terrain de Ndeffane qu’il a appris les fondamentaux avant de rejoindre l’académie Moussa Diop dirigée par Sarry Mbengue. Une académie qui a fait éclore les internationaux tels Babacar Khouma, Adama Mbengue entre autres.
Voulant marcher sur les traces de ses aînés, Alassane Atès Diouf était assidu aux entraînements. «Il est venu très jeune au centre. Je me rappelle à ses débuts, il était un peu timide. C’est normal parce qu’il venait de découvrir un autre environnement. Mais c’est un bon garçon qui avait un comportement exemplaire. Il ne manquait jamais les entraînements. Il venait avant tout le monde», témoigne Sarry Mbengue, son formateur.
Avant de s’envoler aux États-Unis en 2016, Atès Diouf (1,78 m / 57 kg) a fait montre de tout son savoir-faire au club de Galaxy FA de Salif Diao. Fort de son talent, il a convaincu les dirigeants du club qui l’ont envoyé au pays de l’oncle Sam où il a intégré le club d’Orlando City en Floride. Une équipe coachée par Fernando Argilo.
Surnommé Messi, Atès ne cesse de surprendre les dirigeants d’Orlando par ses qualités techniques. «Nous sommes toujours en contact avec les dirigeants d’Orlando. Ils nous informent de toutes les performances des joueurs. Mais pour eux, Alassane Diouf est inégalable. Il ne cesse d’émerveiller. C’est un talent à l’état pur. Et je pense que s’il continue dans ce sens, le Sénégal aura un bon meneur de jeu», confie Sarry Mbengue.


vendredi 20 juillet 2018

Rufisque : Le maire Daouda Niang sur le stade Ngalandou Diouf


«Que le ministre choisisse la date de réception»
Daouda Niang, maire de la ville de Rufisque

Les soucis se sont dissipés. Le stade Ngalandou Diouf sera bientôt réceptionné. Cela ne dépend plus que du ministère des Sports, qui doit fixer la date de sa réception. Le maire Daouda Niang a fait la révélation hier, jeudi, dans son bureau, en marge de l’audience accordée au mouvement Navétane.
«Nous sommes très pressés que la réception se fasse. Parce qu’un ouvrage de ce genre ne peut pas être utilisé tant qu’il n’y a pas une pré-réception», a soutenu le maire, Daouda Niang, devant les responsables du Navétane de sa ville. Il ajoute : «Il y a eu une communication entre le préfet, l’inspecteur départemental des Sports et moi-même. Ils sont convaincus d’attendre cette pré-réception. J’ai reçu un coup de fil du directeur de l’AGETIP. Il a fait le déplacement pour me dire que le ministre souhaitait procéder à la réception du stade. Et, qu’il devrait pouvoir se concerter avec la mairie pour voir les modalités. Si tout est réglé au niveau de la sécurité, des lampes et d’autres problèmes qu’on avait signalés la fois passée, il n’y a pas de problème».
Maintenant, «nous préférons laisser le choix de cette date au ministre des Sports, qui a beaucoup appuyé le stade. Il a beaucoup appuyé la jeunesse. Il choisit sa date, entre-temps le directeur de l’AGETIP va finaliser les derniers problèmes. Et nous allons mettre immédiatement le stade à la disposition de la jeunesse», avise Daouda Niang.
3 nouveaux terrains à construire
Pour ce qui est des subventions, l’édile s’engage à octroyer une somme de 300 000 FCFA à chaque ASC si la situation financière de l’institution s’améliore.
Le maire a également révélé que des terrains seront aménagés sur les trois communes pour une valeur de 300 millions FCFA, à raison de 100 millions FCFA chacun. Une manière de ne pas trop utiliser la nouvelle pelouse synthétique du stade Ngalandou Diouf et de conserver le maximum possible l’état de l’enceinte. Il a aussi annoncé qu’il y aura à Ngalandou Diouf des terrains de basket, de handball, une piscine et un centre d’hébergement.
«Cela va être un outil qui pourra apporter quelque chose à la ville et au mouvement Navétane. Nous avons investi 850 millions FCFA. La même somme que le ministère des Sports a investie», soutient M. Niang, qui a décidé de signer un protocole avec le CSTP de Mbaye Faye pour l’entretien du gazon et la maintenance des projecteurs.


lundi 9 juillet 2018

CAF : Jaraaf et Génération Foot en lice au mois de novembre pour les Compétitions interclubs

Jaraaf, champion du Sénégal 2017-2018


La Confédération africaine de Football a apporté des changements sur les dates de démarrage des compétitions interclubs. Celles-ci seront désormais entamées en novembre prochain. Les deux représentants du Sénégal, Jaraaf (Ligue des champions) et Génération Foot (Coupe CAF), n’auront peut-être pas de compétition au moment d’entrer en lice.
Cela va être compliqué pour le Jaraaf, sacré champion du Sénégal 2018, et Génération Foot, dernier vainqueur de la Coupe du Sénégal. Si le championnat de la Ligue 1 tarde à démarrer, les Vert-Blanc et les Grenats ne seront pas en jambes pour représenter dignement le Sénégal en compétitions africaines la saison prochaine. À moins qu’il y ait une préparation spécifique pour les deux formations.

Génération Foot, vainqueur de la Coupe du Sénégal 2017-2018

La CAF a opéré des changements sur le démarrage des compétitions interclubs, qui avaient débuté en février dernier. Désormais, les joutent se dérouleront à partir du mois de novembre pour prendre fin en mai 2019. Cette nouvelle décision du Comité d’urgence de la CAF, adoptée lors de sa réunion du 6 mai dernier au Maroc, concerne les 3 prochaines saisons, 2018-2019, 2019–2020 et 2020–2021.
À cet effet, tous les matchs de la Ligue des champions vont être disputés un vendredi ou un samedi et tous les matchs de la Coupe de la CAF seront joués un dimanche.
En outre, la Confédération africaine a décidé que le vainqueur de l’édition en cours de la Ligue des champions va intégrer la phase de groupes de cette compétition lors de la prochaine saison.



vendredi 6 juillet 2018

Ligue 2 : Nouvelle cartographie (Saison 2018-2019)



L’axe Dakar–Thiès–Fatick en pole
CNEPS Excellence, promu en L2

C’est rare de voir une compétition de Ligue 2 être disputée par 3 régions. Ce sera le cas en 2018-2019. Les compétitions vont être jouées à Dakar, Thiès et Fatick. 14 équipes seront en lice.
La saison précédente, 4 régions (Dakar, Thiès, Fatick et Saint-Louis) ont constitué le socle de la Ligue 2. Avec la descente de Ndar Guedj en National 1, la région de Saint-Louis est rayée de la nouvelle cartographie. Il ne reste plus que Dakar, Thiès et Fatick. Les deux premières régions citées seront les plus représentées avec chacune 6 équipes. Contrairement à la région de Fatick, qui n’en dispose que 2.
Pour la région de Dakar, deux ont retrouvé l’élite (AS Pikine et l’US Gorée) mais ils seront remplacés par deux relégués de Ligue 1 : US Ouakam et Guédiawaye FC. Ces deux formations rejoignent ainsi Renaissance, DUC, Yeggo et Port.
Pour la Ligue de Thiès, ce sont les deux promus, CNEPS Excellence et Amitié FC, et le relégué Diambars qui portent le total à six clubs. Keur Madior, Africa Promo Foot et ETICS étaient déjà là.
La région de Fatick va compter sur Jamono et EJ Fatick pour une bonne représentativité au niveau de la Ligue 2.

Amitié FC, promu en L2
Renaissance et ETICS, 10 saisons en L2
La première édition sous l'ère professionnelle (saison 2008–2009) a démarré avec 12 clubs. Ces derniers, regroupés en une seule poule, étaient composés de AS Pikine, Niary Tally, Yeggo, Renaissance, Diambars, Étoile Lusitana, Touré Kunda (devenu Mbour PC), Olympique Ngor, ETICS, Diokoul FC (devenu Teungueth FC), ASFA et Xam-Xam. Le championnat a été disputé par 9 équipes de Dakar et 3 de la région de Thiès.
Entre-temps, AS Pikine, Niary Tally, Diambars, Yeggo, Touré Kunda (devenu Mbour PC), Olympique Ngor, Diokoul FC (devenu Teungueth FC) ont humé l’air de la Ligue 1. Renaissance et ETICS sont les deux clubs à avoir disputé toutes les 10 saisons de la Ligue 2 professionnelle. Ils n’ont jamais été relégués ni promus.
Des derbys alléchants
Cette nouvelle cartographie même si elle exclut plusieurs Ligues régionales offre néanmoins plusieurs derbys. Dans la ville de Thiès, il y aura Africa Promo Foot, CNEPS et Amitié FC. Et à Mbour, Diambars, qui a déjà l’habitude de disputer les derbys de la Petite Côte contre Stade Mbour et Mbour PC, aura désormais comme principal rival Keur Madior de Mbour.
À Dakar, l’échec de la montée en Ligue 1 de Renaissance, battue (0-1) par Yeggo lors de la dernière journée, va raviver la rivalité entre ces deux formations.
Et dans le Sine, la rivalité entre Jamono Fatick et EJ Fatick fera toujours rage.

Les clubs de L2 par région
Dakar : Renaissance, DUC, Yeggo, Port, USO (Relégué), Guédiawaye FC (Relégué)
Thiès : Keur Madior, Africa Promo Foot, ETICS, Diambars (Relégué), CNEPS Excellence (Promu), Amitié FC (Promu)
Fatick : Jamono Fatick, EJ Fatick

Demba Mbaye, nouveau coach de Génération Foot


«Proposer un football qui donne plaisir»

Demba Mbaye, nouveau coach de GF

«C’est une promotion en interne. Mais c’est quelque chose qui a été préparé de façon très intelligente par la direction du club et le manager général. J’ai intégré la formation la première année pour m’imprégner de la philosophie et du travail quotidien de GF. Mon objectif est de rester dans la continuité, de proposer une très bonne qualité de jeu. Si on produit une bonne qualité de jeu, la conséquence est qu’on aura des résultats. Il faut s’interroger sur le style de football qu’on veut produire. Il faut travailler et le mettre en œuvre. Rester dans notre projet de jeu. Et si on arrive à bien le faire, on aura des résultats. En termes d’objectifs, on a envie de vivre une saison en Ligue 1 sans se soucier de la problématique de la relégation. L’idée sera de bien débuter le championnat ensuite, à mi-parcours, de voir pour la suite. En tout cas, l’un des objectifs majeurs, c’est de présenter une équipe qui propose un football positif, tourné vers l’avant. Qui donne plaisir aux gens».


Génération Foot : Réorganisation du staff


Demba Mbaye et Beauchet suppléent Olivier Perrin

Conférence de presse de Génération Foot


En conférence de presse hier, mercredi, Génération Foot a présenté la nouvelle organisation du staff technique d’élite. Olivier Perrin ne sera plus à Déni Biram Ndao. Son compatriote Emmanuel Beauchet le remplace au poste de manager du club. Et sur le banc, Demba Mbaye, ancien coach de NGB, lui succède.

Olivier Perrin entre Sénégal, France et Belgique
Après concertation entre les présidents Mady Touré (Génération Foot) et Bernard Serin (FC Metz), Olivier Perrin est désormais nommé Directeur chargé des structures techniques de formation au FC Metz à compter de la saison 2018-2019. Il sera chargé de mener à bien la politique technique de formation du FC Metz, de l’académie Génération Foot et du club belge, FC Seraing, autre partenaire du club français.
«Mon rôle est d’harmoniser le travail de trois structures et d’en faire émerger les meilleurs joueurs afin que le club puisse pérenniser son avenir en Ligue 1 française. Je dois assurer la pérennité de GF dans le football local et en assurer l’évolution sur le continent africain», a confié le technicien français, qui a passé 5 ans à GF.
Emmanuel Beauchet, nouveau manager général
Âgé de 47 ans, Emmanuel Beuachet va succéder à Olivier Perrin au poste de manager général de GF. Le Français soutient être séduit par la philosophie de la structure. «Je me félicite du projet ambitieux du club. J’aurai la large mission d’assurer la politique générale du club avec l’ensemble des agents de l’académie. Je suis séduit par la philosophie de GF. Nous avons aussi la mission d’assurer un avenir prometteur aux meilleurs talents. Et ensuite, développer les aspects sportifs, scolaires et sociaux de l’académie. Et pour arriver à ces résultats, je fais appel à tous les membres de GF», souligne le successeur de Perrin.
Formateur et cadre fédéral en France, Emmanuel Beauchet est passé par le centre de formation du FC Martigues (2000-2003). Il a ensuite entraîné l’équipe réserve de Cannes (2003-2004) avant de rejoindre Troyes (2005-2015) où il s’est occupé de la formation des équipes jeunes. Entre 2015 et 2017, il devint entraîneur de l’équipe féminine de Juvisy (devenu Paris FC).
Abdoulaye Sarr : «Demba a les qualités et c’est un travailleur»
Depuis l’accession de Génération Foot à la Ligue 1 et le départ de Djiby Fall, Olivier Perrin cumulait les deux fonctions de manger général du club et de coach titulaire. Les dirigeants ont profité de la promotion du technicien français pour revenir à la normale. Si Beauchet succède à Perrin pour le management, Demba Mbaye sera sur le banc de l’équipe première. Celui qui s’occupait jusque-là du centre de formation sera secondé par Balla Djiba et Abdoulaye Sy. Abdoulaye Sarr, Directeur technique de l’académie, explique ce choix.
«À Génération Foot, nous recrutons sur la base des profils. Dans l’académie, l’homme est au centre de tout. Nous formons des hommes pour qu’ils puissent s’insérer dans la société. En venant à GF, Demba (Mbaye) pouvait demander l’équipe première. Il a les qualités pour et c’est un travailleur. J’ai senti l’humilité chez Demba, qui a accepté de prendre en charge la formation. Il a développé beaucoup de choses sur le plan humain. C’est fort de tout cela que nos jeunes sont en finale (régionale) sur tous les tableaux en cadets et juniors. Et si je suis à GF, c’est parce que je suis séduit par le projet», dit-il.
Cheikh Demba NDIAYE
Organigramme technique de l’élite
Manager général : Emmanuel Beauchet
Directeur technique : Abdoulaye Sarr
Coach élite : Demba Mbaye
Adjoints : Balla Djiba et Abdoulaye Sy
Préparateur physique : Mathurin Diounou
Responsables des gardiens de but : Gaspard Gomis
Responsable médical : Pr Dansokho
Détection et recrutement : Abdou Salam Lam

Salif Diallo (formateur à Diambars) : «Sadio, à lui seul, ne peut pas porter l’équipe»

Salif Diallo, formateur à Diambars



L’élimination du Sénégal dès le 1er tour du Mondial 2018 a un goût amer pour l’ancien milieu de terrain sénégalais. Salif Diallo, formateur à Diambars, estime que les Lions avaient largement les moyens de se qualifier en 8èmes de finale. S’il reconnaît que les prestations de Sadio Mané ont été moyennes, il souligne que le joueur de Liverpool ne peut pas à lui tout seul tout faire.
Manquements dans le jeu des Lions
«Il y a eu des satisfactions. Le coach avait mis une bonne organisation défensive. Sur les 3 matchs, on a gêné l’adversaire. C’est dans la possession du ballon qu’il y a eu des soucis. On n’était pas sûr de ce que l’on faisait, de ce que l’on voulait faire. Être le maître du jeu, c’est ce qui manquait franchement. Il n’y avait pas des connexions entre le milieu de terrain et l’attaque. Les milieux de terrain sont restés milieux de terrain. Les attaquants sont restés dans leur position. Il n’y a pas eu d’interpénétration. On n’a pas vu un milieu de terrain faire appel dans le dos de la défense adverse. Ils sont restés milieux de terrain en procédant par des passes accompagnées. Le travail de déséquilibre, le fait de démarrer à gauche pour terminer à droite ou de la droite vers la gauche, a manqué aussi. Mais, il y avait largement de la place pour passer en 8èmes de finale. C’est ce qui fait mal. Nous avions les qualités pour nous qualifier».
Prestation de Sadio Mané
«Je crois que la prestation de Sadio Mané durant ce Mondial a été moyenne. On attendait beaucoup plus de Sadio Mané, vu ses qualités. Et surtout au regard de ce qu’il a démontré avec son club, Liverpool. Mais un footballeur qui joue plus de 50 matchs européens à un niveau très relevé, je crois que son corps est fatigué. C’est une question que je me suis posé. Est-ce que Sadio n’était pas fatigué ? Ce sont des interrogations. En plus, Sadio, à lui seul, ne peut pas porter l’équipe. Il faut des meneurs de jeu à l’équipe. Des gens capables de prendre le jeu à leur compte. Si Sadio ne reçoit pas de bons ballons, comment il peut faire la différence ?»
Redistribution des cartes pour le poste de gardien
«La redistribution des cartes pour le poste de gardien de but, c’est du ressort du sélectionneur et de son staff. C’est à eux de voir si vraiment Khadim Ndiaye a donné satisfaction ou pas. Mais, on ne peut pas tout imputer à Khadim. Parce qu’il y a des fautes avant que le ballon ne vienne sur Khadim Ndiaye. Il y a eu des fautes de placement. Par exemple sur l’égalisation japonaise, le ballon ne devait pas traverser. Il y a eu un deuxième centre. Tout cela, c’est parce qu’il y a des fautes de placement. Nous n’avons pas été vigilants. Une défense est collective. Ce ne sont pas seulement les 4 défenseurs et le gardien de but. C’est tout le monde».

Stade Ngalandou Diouf : Le Mouvement Navétane met la pression pour la réception


 
                                            Aire de jeu et 2ème tribune du stade


Le stade Ngalandou Diouf a été fermé en 2011 par l’ancien maire Badara Mamaya Sène. Depuis lors, c’est la galère pour les sportifs rufisquois. Les travaux étant pratiquement terminés, le mouvement Navétane met la pression sur les autorités pour y jouer cette année.
La dernière visite du ministre des Sports au stade Ngalandou Diouf remonte à début janvier. Matar Ba, accompagné des responsables de l’AGETIP et de la CSTP, avait demandé à ces derniers de tout faire pour mettre à disposition le stade. Cela fait 7 ans que les Rufisquois n’arrivent toujours pas à regarder des matchs dans cet antre mythique.
Un tour au stade, hier jeudi, nous a permis de constater l’avancement des travaux. Le gazon synthétique est posé. Il est ceinturé par une canalisation pour éviter l’inondation de l’aire de jeu. La grille de protection est installée. La deuxième tribune est déjà construite. Cependant, les anciens projecteurs décorent toujours le stade. C’est un des points noirs de la réfection. Autre chose : le manque d’eau sur les lieux. «On peut rester 3 jours sans avoir le liquide précieux», nous raconte un des travailleurs.
Oui, les travaux ne sont pas encore terminés. Des gravats encombrent le site. Une petite «forêt» pousse derrière la nouvelle tribune. Et un ouvrier s’affaire à la tribune de presse, campée sur la tribune couverte, pour les finitions. La maison, réservée au directeur ou au gardien du stade, a été retapée. Il est vrai que l’enceinte peut être réceptionnée mais il nécessite avant tout un grand toilettage.
Toujours est-il que le mouvement Navétane de Rufisque aimerait bien y dérouler ses activités cet été et Teungueth FC espère y recevoir ses matchs de Ligue 1 pour la saison 2018-2019.
«Le stade réceptionné après le Mondial»
«Les grands travaux sont pratiquement terminés. Vu la situation, rien ne devrait nous empêcher d’y jouer. Parce qu’il ne reste que l’électricité domestique et le déblayage. Je pense que cette année, le Navétane peut bel et bien se dérouler correctement au niveau de Rufisque», soutient Aly Seck, porte-parole des présidents de Zones de Rufisque ville.
Le président de la Zone 2A de l’ODCAV Rufisque a soutenu qu’il se susurrait que le stade «serait inauguré et réceptionné» avant le début du Mondial. «Par la suite, nous avons eu des échos que le stade sera réceptionné après le Mondial. On attend, et je pense que cela ne va poser problème parce qu’on doit normalement rencontrer le ministre, par le biais de nos supérieurs, c’est-à-dire le président de l’ONCAV Amadou Kane, afin de faire pression pour que le stade soit réceptionné», confie-t-il, ajoutant qu’ils espèrent obtenir une audience auprès du maire pour tenter de faire évoluer les choses.