Matar Bâ, ministre des Sports |
À
quand la reprise du football au stade Ngalandou Diouf ? C’est la question
que se posent les sportifs rufisquois, restés depuis 2011 sans fouler leur
enceinte fétiche. Le ministre des Sports, Matar Bâ, assure que les décisions prises
par son département seront concrétisées.
«Ce qui bloque, c’est la 2ème phase des travaux : l’aire de
jeu et l’éclairage», avait soutenu Cheikh Tidiane Faye, en marge du CDD
organisé par le préfet de Rufisque pour les activités du Navétane. Le président
de la Commissions sportive de la municipalité avait encore expliqué «que tout ce qui devait être fait, au niveau
de la ville, nous l’avons fait. Mais ces travaux devront être gérés par le
ministère des Sports, qui avait dit ouvertement qu’il allait prendre en charge
la pelouse et l’éclairage. Donc, d’après les renseignements que nous avons,
l’appel d’offres a été lancé. Mais on demande à l’autorité centrale, le préfet,
de s’y mêler pour que les travaux démarrent rapidement.»
Lors de la finale des
phases nationales de l’ONCAV tenue le samedi 27 août à Ziguinchor, le ministre des
Sports, Matar Bâ, s’est prononcé sur le cas du stade Ngalandou Diouf. «Personne ne peut nous interpeller. Nous
avons pris notre initiative pour venir accompagner la collectivité locale de
Rufisque. Le stade Ngalandou Diouf est un stade de la ville de Rufisque.
D’ailleurs, le maire a commencé des travaux. On le félicite», a réagi Matar
Bâ.
Le ministre des Sports
poursuit : «Mais avant d’entamer un autre
chantier, il faut terminer la première phase avec l’AGETIP. Si vous allez
demander à l’AGETIP, ils vous diront qu’ils ont déjà lancé l’appel d’offres,
qui est déjà attribué d’ailleurs à un promoteur pour le gazon synthétique et
l’éclairage. Donc, le ministère des Sports respecte ses engagements. Nous
sommes dans un pays organisé. Ce n’est pas parce qu’on veut faire quelque part
un gazon qu’on se lève un bon jour pour aller le faire». Il y a, selon lui,
des procédures à suivre. «La priorité du
ministère des Sports, c’est de doter Rufisque d’un gazon synthétique et d’un
éclairage, en tout cas, correct. Les sportifs de Rufisque peuvent faire
confiance au ministère des Sports. Nous avons pris des décisions. Et ces décisions
vont être concrétisées», a dit le ministre.
Ce qu’il faut faire,
d’après Matar Bâ, est d’interpeller les collectivités locales. Parce que ce
n’est pas le niveau central qui doit faire le tour du pays pour construire des
infrastructures. «Un stade communal ou de
ville, le premier acteur à prendre cette question en charge, c’est la ville.
Nous avons vu les efforts du maire. Le reste, c’est en collaboration avec l’État
pour régler définitivement cette question», a-t-il poursuivi. Il souligne :
«C’est vrai que quand il y a des jeunes
au Sénégal, qui ne parviennent pas à pratiquer leur sport, nous sommes
interpellés en tant que niveau central. Mais quand même, nous sommes à l’ère de
la décentralisation. Il faudrait aussi que les compétences transférées soient
bien comprises». Et que les populations elles-mêmes, qui réclament des
choses, d’après lui, puissent savoir le premier levier sur lequel il faut
s’appuyer pour aller vers le niveau central.
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