mercredi 31 mai 2017

FSF : Abdoulaye Diallo renonce à sa candidature à la FSF

«Je me désiste au profit de Mbaye Diouf Dia»
Abdoulaye Diallo, international des années 60

Premier candidat déclaré pour succéder à Me Augustin Senghor, ancien instituteur et expert en enquête et recherche, Abdoulaye Diallo, se désiste au profit de Mbaye Diouf Dia. L’international sénégalais des années 1960 livre sa motivation.

«Le 22 janvier dernier, j’avais déclaré ma candidature pour encore une fois me présenter pour la présidence de la Fédération sénégalaise de football. J’avais dit que je n’accepterai pas ce troisième mandat d’Augustin Senghor. Nous ne l’acceptons même pas pour un président de la République à plus forte raison pour un président d’une fédération. Je m’étais présenté comme candidat pour que l’on sache que l’international est un statut. On ne peut pas parler de football sans footballeur. Il faudrait qu’au sein du Comité exécutif il y ait des internationaux», a rappelé Abdoulaye Diallo, père des footballeurs Oumar Diallo, ancien gardien de but des Lions, et Moustapha Diallo, milieu de terrain international de l’EA Guingamp, club de L1 français. «Je me suis dit que Thiès n’a plus de président de Fédération depuis 1965, à l’époque des Ndir Mbaye qui nous avait menés à la Coupe d’Afrique des nations en Tunisie. Mbaye Diouf Dia s’est présenté et a rencontré la Ligue de Thiès et les Thiessois. J’ai lu son programme et j’ai noté des convergences de vue avec le mien. À savoir qu’il ne veut pas du 3ème mandat et souhaite réorganiser la Fédération, réactualiser les textes et avoir à ses côtés les anciens internationaux. C’est quelqu’un qui veut ouvrir la Fédération pour qu’elle soit large. Puisque j’avais fait une déclaration dans le journal Stades pour annoncer ma candidature, j’y suis revenu pour dire que je me désiste au profit de Mbaye Diouf Dia», a confié l’ancien défenseur international de la JA qui fut l’un des tout premiers footballeurs professionnels sénégalais en France.

Ouakam : Thielly de cité ASECNA interpelle l’État

Pour refus de céder son terrain
Des membres de Cité ASECNA 

Un problème de terrain oppose la municipalité de Ouakam à l’ASC Thielly de la Zone 5, sise cité ASECNA. Les habitants du quartier, qui disent détenir le titre foncier 12763, ont protesté, samedi, contre la réhabilitation de leur terrain par les autorités locales.

«Ce titre foncier appartient à la coopérative de la cité qui régit 117 logements. C’était prévu pour un terrain de sport. Un bon matin, on voit venir des gars déposer du fer et du béton, pour dire qu’ils vont construire sur notre terrain en y érigeant des tribunes. Et vu la situation dans laquelle se trouve le terrain, il y aura des problèmes de sécurité après chaque match», a soutenu Mouhamadou Lamine Soumah, le porte parole des protestataires qui ont battu le macadam, samedi. Il poursuit : «Le terrain se situe entre le Groupement de soutien de l’armée de l’air (la base aérienne) au Nord et l’école publique au Sud. Il ne fait pas partie de l’Acte 3 de la décentralisation. Ce n’est pas du domaine national. C’est un domaine privé. Il appartient à la coopérative de la cité ASECNA. Si on y érige des tribunes, après chaque match, il y aura des problèmes. Si on doit faire une évacuation sanitaire, on peut nous atteindre. C’est pour des raisons sécuritaires que nous avons retardé notre projet, qui a un coût de 2 milliards de FCFA. Nous voulons faire un terrain omnisports sans tribune avec plusieurs disciplines confondues. Qu’on nous laisse notre terrain. Il nous appartient.» Et d’attirer «l’attention de l’opinion internationale et nationale» avant de lancer «un appel au président de la République Macky Sall à intercéder avant qu’il n’y ait l’irréparable».

Interview avec Abdou Karim Mané, coach d’Avenir Mbacké (N2)

«Il y a un potentiel pour aller en Ligue 2»
Abdou Karim Mané, coach Avenir Mbacké (N2)

Pari réussi par Abdou Karim Mané. Après son limogeage de l’Olympique Ngor, l’ex-coach de Mbour PC est parvenu à hisser Avenir Mbacké en National 1. Mané vise également le titre et la Coupe de la Ligue amateur.

 
Vous avez quitté la Ligue 2 pour le National 2 en faisant accéder Avenir Mbacké au palier supérieur. Un challenge risqué mais réussi…
Il faut dire que c’est par pur hasard que je suis parti à Mbacké. Quand j’ai quitté l’Olympique, j’avais l’intention de me reposer pour le reste de la saison. Mais c’est par l’intermédiaire de Malick Diop (coach actuel de Ndiambour) que j’ai eu un entretien avec le président de Mbacké. Et j’ai accepté volontiers d’aller l’aider pour le reste de la saison. Arrivé sur place, j’ai trouvé un groupe qui avait en fait des potentialités mais qui présentait également beaucoup de lacunes. Il y avait beaucoup à faire. Immédiatement, je me suis mis au travail. Et par la suite, la réussite est là. J’ai fait monter cette équipe. Ce n’est pas par pur hasard, c’est le reflet d’un travail bien conçu. En fait, il est rare de voir un coach de haut niveau descendre en National 2 pour aller prêter main forte. C’est une chose rare. Et étant donné que j’ai fait plus de 30 ans dans l’élite, je me suis dit pourquoi pas ne pas aller aider. Et c’est dans ce sens que j’ai réussi à faire monter Avenir Mbacké. Avec une réussite vraiment extraordinaire car nous avons eu 28 points sur 30.
Sur quels leviers vous êtes-vous appuyé pour faire accéder le club en National 1 ?
Vous savez l’expérience m’a beaucoup servi. Il fallait changer beaucoup de choses. Au niveau de l’organisation, il y avait des failles. Idem au niveau de la perception du football. Sur le plan tactique, il y avait beaucoup de choses à faire. J’ai immédiatement mis en place un réseau de communication, qui m’a permis d’atteindre cet objectif. Et avec l’impact psychologique apporté aux joueurs, cela a produit un progrès important. Lequel a finalement porté ses fruits parce qu’ils n’attendaient pas avoir un entraîneur de ce calibre. Néanmoins, c’était un groupe de qualité perfectible. Maintenant, je ne dirais pas que je resterais là-bas. En tout cas, c’est un groupe sur lequel on peut compter pour aller immédiatement en Ligue 2. Il reste à faire le tournoi pour le titre du National 2 et la Coupe de la Ligue amateur. Après, je vais rentrer tranquillement espérant avoir d’autres propositions. Pour voir quelle sera la meilleure.
Quel est l’objectif dans cette Coupe de la Ligue amateur ?
Vous savez, je suis un compétiteur. Quand je m’engage dans une compétition, c’est pour la gagner. Ce n’est pas du hasard, cela fait partie de ma nature. En allant à Mbacké, je me suis dit que ce club doit monter. Et ensuite nous allons tenter de remporter la Coupe de la Ligue amateur. Il faut toujours oser, espérer pour pouvoir décrocher quelque chose. Il faut toujours être optimiste en évitant toute suspicion. Parce que cela peut bloquer le processus d’évolution de l’entraîneur. Je pense toujours aller de l’avant quelle que soit l’équipe qui est sous ma main. De la Ligue 1 au National 2.
Allez-vous continuer l’aventure si Avenir Mbacké vous propose une offre alléchante ?
C’est une possibilité. Parce que j’ai été accueilli par des gens formidables. Un président qui a un bon projet. Et la ville de Mbacké est également collée à son équipe. Actuellement, il y a un engouement qui peut permettre à l’équipe de gravir les échelons très rapidement. Maintenant, un entraîneur reste ce qu’il est. L’entraîneur a ses ambitions, ses idées. Mais c’est un challenge intéressant de faire monter cette équipe en National 1. Pourquoi ne pas poursuivre cette aventure. C’est une possibilité. Mais il y a également d’autres possibilités, je pourrais aller voir autres choses. En tout cas, c’est un challenge intéressant.
Vos arriérés de salaire à Ngor ont-ils été soldés, après votre limogeage ?
Effectivement, Ngor m’a payé ce qu’il me devait en termes de salaires. Mais il a outrepassé les règles du jeu. Quand j’ai signé un contrat de 2 ans avec l’Olympique Ngor, c’était avec comme objectif principal de faire monter l’équipe en Ligue 1 d’ici 2 ans. C’était les termes du contrat. Donc, c’était très clair. Ce n’est pas le fait de vouloir une équipe flambante pour dire il y a insuffisance de résultats. L’insuffisance de résultats ne fait pas partie des termes du contrat. C’est pourquoi je les ai traduits devant le tribunal.


Rugby : Mamadou Lamine Niang, le «messie» de Yoff

«Le mérite revient à tout le collectif»
Mamadou Lamine Niang brandit son trophée

Yoff doit son premier sacre à son joueur Mamadou Lamine Niang, auteur des 3 essais de la victoire lors de la finale. Une performance qui lui vaut le titre de meilleur joueur de la saison 2016-2017.
La réussite est au bout de l’effort. Une assertion bien matérialisée par l’équipe de Yoff en remportant les trois compétitions majeures du rugby Sénégal. Avec un premier titre en championnat à XV (Bouclier du Lion). Un trust que les Panthères doivent au génie de Mamadou Lamine Niang (25 ans). L’homme providentiel. Pour avoir inscrit 18 points (3 essais) permettant à Yoff de battre S’en-Fout (24-14) en finale pour l’attribution du «Bouclier du Lion».
L’enfant du quartier de Ngaparou confie : «Je suis vraiment content de nos performances cette saison. Nous remercions tous les Yoffois qui nous ont permis de décrocher ces trophées. Sans eux, nous n’aurions pas réalisé ces résultats.» Avant de mettre sa prestation sur le compte d’un travail d’équipe. «Le mérite revient à tout le collectif. Je n’ai été qu’un finisseur. Donc, je dis merci à mes coéquipiers. Nous avons gagné et c’était ça le but. »
Pour Mamadou Lamine Niang, «ces résultats sont dus à beaucoup d’efforts consentis par les joueurs. Les entraînements étaient tellement pénibles au point que certains pleurnichaient. Ça a payé». Ancien latéral droit de Dakar Racing club, le bonhomme n’est qu’à sa 4ème année de pratique du rugby. «C’est ma 2ème finale en Division 1. Jambars nous avait battus (46-0), il y a 4 ans», confie cet ancien étudiant au département Arabe à l’UCAD, qui suit actuellement des cours à l’INSEPS sur le management du sport.

Et qui veut aussi s’essayer à l’athlétisme. «J’ai un don dans cette discipline et j’aimerais la pratiquer», lance-t-il.

jeudi 18 mai 2017

Navétane : La ville de Rufisque boycotte l’AGO de l’ORCAV Dakar

Et réitère son soutien au président Amadou Kane

Babacar Dieng, porte-parole des Zones

Les 6 Zones de Rufisque et délégués désignés à l’ODCAV Rufisque étaient, hier mercredi, à la salle de délibération de la municipalité de la ville pour apprécier la crise née des renouvellements de l’ODCAV et l’ORCAV de Dakar. Le porte-parole, Babacar Dieng, qui faisait face à la presse, réitère l’engagement des Zones de Rufisque pour l’application stricte des textes de l’ONCAV comme le souhaite son autorité.
Vers une scission du Navétane dans le département de Rufisque. Alors qu’une partie de l’ODCAV de Rufisque était présente à la réunion de l’ORCAV de Dakar tenue quelques jours auparavant, une autre frange s’est dissociée pour appeler aux respects des textes. «Nous n’allons pas prendre part aux renouvellements de l’ORCAV de Dakar prévus ce jeudi. Concernant la crise, qui secoue la région, le président de l’ONCAV a pris acte de ces deux lettres (courrier N°2017.60 / ONCAV/ PDT) et informe les Zones de l’ODCAV de Dakar que l’ODCAV et l’ORCAV Dakar sont dessaisis de toute responsabilité concernant la convocation de l’AGO de l’ODCAV de Dakar. Par conséquent, toute réunion convoquée par les présidents de l’ORCAV ou de l’ODCAV de Dakar est irrégulière et ses conclusions nulles et de nul effet», a déclaré Babacar Dieng. Le président de la Zone 1 A poursuit : «Au vu de ce qui précède, considérant les dispositions de l’article 16 des statuts de l’ONCAV qui stipulent : «l’ONCAV exerce un pouvoir hiérarchique sur les ORCAV. A ce titre, il exerce un contrôle administratif et financier sur les ORCAV. Il est de même d’une structure supérieure à une structure inférieure. L’organisme fonctionne sur la base des principes du centralisme démocratique : les structures inférieures se soumettent aux structures supérieures. La minorité se soumet à la majorité. Toutefois le consensus est souhaité». Considérant les dispositions de l’article 42 du règlement intérieur qui énoncent que : «l’ONCAV exerce un pouvoir hiérarchique sur les ORCAV. A ce titre, il exerce un contrôle administratif et financier sur les ORCAV auxquels il peut déléguer certaines prérogatives.  Il est de notre devoir de réitérer notre ancrage au principe du centralisme démocratique énoncé dans les textes. Nous appelons tous les acteurs au respect strict des règles qui gouvernent le mouvement. Nous réaffirmons notre volonté de participer à toute solution amiable de sortie de cette crise de l’ODCAV de Dakar. Nous restons solidaires aux décisions de l’ONCAV tout en réitérant notre soutien à son président Amadou Kane.»


Interview avec Me Guédel Ndiaye, président Fédération sénégalaise de Rugby

«La saison au niveau local a été relativement bonne»

Me Guédel Ndiaye, président FSR

Tirant le bilan des compétitions au niveau local bouclées dimanche dernier avec la finale du Championnat à XV remporté par Yoff devant S’en-Fou-Le-Score, le président de la Fédération de rugby (FSR) a relativisé les choses. Me Guédel Ndiaye s’est aussi projeté sur l’international avec la CAN des seniors.

Quels sont vos appréciations sur les compétitions au niveau local désormais bouclées ?
Le Championnat a été meilleur que celui de l’année dernière. Tous les matchs ont été joués, il n’y a pas eu de forfait. Tout s’est joué dans la sportivité et le fair-play avec une belle équipe nationale des juniors ayant pris part à ce Championnat. Je trouve que la saison au niveau local a été relativement bonne.
Après la finale de la Coupe du Sénégal ayant opposé les mêmes équipes, vos impressions sur la finale du Championnat ?
C’était un très bon combat. C’était très dur entre les deux meilleures équipes de la saison. Yoff a toujours joué pareil avec des individualités notamment Cheikh Ndiaye et Lamine Niang. Ce dernier a fait 3 exploits en inscrivant 3 essais. S’en-Fout-Le-Score a joué d’une manière physique devant. La finale a été une très belle épreuve.
Vous attendiez-vous à voir la formation de Yoff rafler tous les 3 trophées mis en jeu dans le rugby local ?
Non, pas du tout. Il y avait 4 équipes qui pouvaient arriver en finale. Je suis surpris de voir Yoff et S’en-Fout-Le-Score jouer les deux finales. L’ASFA et Yeumbeul avaient aussi leur place. Elles n’y ont pas été. Yoff avait gagné difficilement la Coupe du Sénégal. Et je pensais que S’en-Fout-Le-Score allait venir prendre sa revanche. Mais Yoff s’est battu de la première à la dernière minute pour remporter cette belle finale.
Les Lionceaux ont terminé à la 4ème place après la CAN-U20. Une bonne performance pour le rugby sénégalais ?
Bien sûr ! Quand on voit les Lionceaux, ils sont plus représentatifs du rugby africain. Chez les seniors, c’est-à-dire l’élite, il y a beaucoup de joueurs qui évoluent à l’étranger. Que ce soit en France, en Angleterre ou en Afrique du Sud. Mais pour les Lionceaux, la plupart d’entre eux sont formés dans leur propre pays. Donc, c’est très représentatif. C’est bon d’avoir une équipe de juniors à ce niveau-là. Cela prouve qu’on a fait du bon développement.
Sur le plan international, il y a la CAN qui attend le Sénégal…
Oui, il nous reste la saison internationale avec 5 matchs internationaux. Ce sera très difficile d’organiser et de pouvoir jouer d’abord contre le Zimbabwe en juin (la CAN) et l’Ouganda, pour ensuite recevoir tous nos joueurs qui viendront de France et envoyer tout le monde en Namibie, en Tunisie et au Kenya. Ce sera compliqué mais j’espère qu’on va pouvoir s’organiser pour participer à tous ces matchs et si possible bien figurer surtout durant les deux premiers matchs à Dakar.


mercredi 17 mai 2017

Rugby : Yoff s’offre S’en-Fout pour un titre historique du Championnat à XV

Les Panthères succèdent aux Jambars

Yoff, champion en titre 2017


Comme il y a une semaine lors de la finale de la Coupe du Sénégal, les Panthères de Yoff ont encore dominé (24-14) S’en-Fout-Le-Score hier, dimanche, au stade Iba Mar Diop en finale du Championnat de rugby à XV (Bouclier du Lion).
L’année 2017 porte bonheur aux Panthères de Yoff. L’équipe coachée par Mamadou Lamine Ndiaye «Imam» a raflé les trophées majeurs chez les seniors. En finale du Championnat (Bouclier du Lion) hier, Yoff a dominé (24-14) S’en-Fout-Le-Score, qui avait perdu la finale de la Coupe du Sénégal. Pour la 1ère fois, les partenaires du capitaine Babacar Diouf ont remporté le titre, grâce à 3 essais de Lamine Niang et 3 transformations de Cheikh Ndiaye contre deux essais (Moussa Ndiaye et Sémou Diam) et 1 transformation de Mamady Kaba. Les S’en-Foutistes ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes en commettant des erreurs sur lesquelles Lamine Niang, en vrai athlète, a profité pour inscrire 3 essais. Des réalisations ayant valu à l’enfant de Ngaparou la distinction d’homme du match sifflé par l’international tunisien Amine Amdouni.
En remportant le Seven, la Coupe du Sénégal et le Fifteen, Yoff réalise un triplé qu’aucune formation de rugby n’avait encore réussi. À cet effet, Yoff succède au nonuple champion, Jambars.

Résultat : Finale
Dimanche 14 mai 2017
S’en-Fout / Yoff 14-24
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Rugby : Jambars remporte le Bouclier du Baobab

Après avoir perdu le Bouclier du Lion (Championnat D1), Jambars s’est rabattu sur le Bouclier du Baobab (D2). L’équipe de la Médina a battu (28-14) Nianing avec 4 essais, 1 pénalité et 1 transformation contre 2 essais et 2 transformations. Suffisant pour remporter le Championnat D2. Jambars succède à la sélection des U19 au palmarès.

Interview avec Papis Kondé, Directeur technique national de la Fédération de Rugby :

«Le Sénégal n’est pas loin du meilleur niveau africain»
Papis Kondé, DTN Fédération de rugby

Pour Le directeur technique national du rugby, Papis Kondé, le Sénégal n’est pas loin de ce qui se fait de mieux au niveau continental. Un constat fait lors de la coupe d’Afrique U20 2017 (19-22 avril).

Quel est le bilan de la participation des U20 du Sénégal à la CAN 2017 ?
Le bilan est mitigé dans la mesure où l’objectif était de gagner nos deux matchs. Malheureusement, l’équipe a manqué le premier (contre le Maroc : 5-22). L’enseignement à tirer est qu’on n’y est pas entré trop tôt au niveau mental. Cela se paie cash dans une compétition internationale. Heureusement, les Lionceaux se sont rattrapés en remportant le deuxième match contre la Côte d’Ivoire (32-10). Ce qui a permis au Sénégal de garder la même place que l’année dernière. Il s’agit du 3ème rang derrière la Tunisie et le Maroc. Il faut signaler que dans le cadre de notre politique d’anticipation de la préparation des joutes africaines, l’équipe était au travail pendant au moins 8 mois. Elle participait aux championnats à VII et à XV. Ça a été une belle expérience. Pour mettre nos jeunes dans des conditions de performance, il ne faut pas attendre la dernière minute pour se lancer dans la préparation. Des leçons sont tirées et les prochaines éditions seront encore mieux élaborées.
L’ambition de remporter le titre de champion, pour une première participation, n’était-elle pas démesurée ?
C’était une ambition à notre portée. Nous avions les moyens d’y parvenir. Mais dans une compétition, lorsqu’on on rate l’entrée, ça complique les choses. Les Marocains que nous avions battus en aller et retour chez eux, il y a 8 mois, se sont bien préparés. Ils connaissaient nos forces. Malheureusement, nos jeunes croyaient que le match était déjà gagné. C’est un péché d’orgueil. Ils ont subi les conséquences d’avoir sous-estimé les Marocains. Au regard des 4 matchs disputés, il y avait la possibilité de réussir quelque chose.
Comment expliquez-vous la recomposition de l’élite africaine ?
Le tournoi était scindé en deux pôles. On avait les 4 meilleures équipes sur la partie Nord-Ouest : Tunisie, Maroc, Sénégal et Côte d’Ivoire qui ont réintégré l’élite des jeunes. De l’autre côté, on avait Namibie (meilleure équipe de la catégorie U20 au vu de son palmarès), Madagascar, Kenya et Zimbabwe. À la fin du tournoi, un classement a été fait et le Sénégal a décroché la 4ème place. C’est une satisfaction. Ça nous réconforte dans notre politique de développement en favorisant la formation. Tous nos joueurs sont formés ici. Même les expatriés appelés en renfort. Ils sont partis par le biais du partenariat avec des centres de formation de rugby... En clair, sur certains points, le Sénégal n’est pas loin de ce qui se fait de mieux au niveau africain. Le plus dur reste à venir et on ne désespère pas. Mais nous allons continuer à apprendre et essayer de grandir à côté des grandes nations du rugby.
Le niveau de la CAN U20 était-il très relevé ?
C’était un niveau au-dessus de ce qui se fait au Sénégal dans cette catégorie. Il y avait les meilleures équipes africaines du moment. La satisfaction de la Fédération de rugby, notamment la Direction technique, porte sur l’approche et la préparation de cette catégorie. On espère pouvoir reproduire la même chose l’année prochaine. C’est différent de ce qui se faisait, il y a quelques années, quand on a amené des sélections juste pour faire de la figuration.
Quelles sont les prochaines échéances ?
Dans un futur proche, ce sera au tour des équipes nationales de rugby à VII (féminine et masculine). Et nous espérons pouvoir les mettre dans les mêmes conditions de préparation que les Juniors. Afin qu’à 7 mois des compétitions, nous ayons toutes les chances de notre côté.


ODCAV Dakar : Ababacar Sadikh Ly réélu pour 4 ans

Le président sortant se succède à lui-même

Ababacar S Ly entouré de Pape T Dia (Gauche) et Khalifa Diakhaté (Droite)

L’assemblée générale de l’ODCAV de Dakar s’est tenue hier, mardi, à la Résidence Keur Mame Ndiaré à Yoff sous la supervision de Khalifa Diakhaté, président de l’ORCAV de Dakar. Le président sortant, Ababacar Sadikh Ly, a été réélu pour 4 ans par acclamation.
Après plusieurs conciliabules, l’ODCAV de Dakar a finalement tenu son assemblée générale, qui a duré presque 1 heure et quelques minutes. Ababacar Sadikh Ly, seul candidat, a été réélu par 51 des 75 membres. Venu superviser l’AG, le président de l’ORCAV Dakar, Khalifa Diakhaté, a déclaré : «Nous ne menons pas un combat pour des personnes mais pour des principes en respectant les textes qui régissent le mouvement. Bientôt, nous serons à la retraite et nous avons l’obligation de remettre le mouvement à des mains sûres
Par ailleurs, a-t-on appris, Amadou Kane, le président de l’ONCAV, absent, aurait été excusé.


Président : Ababacar Sadikh Ly
Vice-président socio-économique : Thiendella Fall
Vice-président chargé des finances : Dame Faye
Vice-président chargé de la CQRP : Arona Dabo
Vice-président sponsoring : Hyane Thiam
Vice-président socio-éducative : Djiby Laye Diop
Vice-président formation : Lamine Dieng
Vice-président communication : Pape Yéro Wane
Vice-président Hygiène et environnement : Amdou Ndiaye
Vice-président mobilisation sociale : Ousmane Wade
Vice-président chargé du rayonnement : Makhète Seck
Vice-président sécurité fair-play : Blondin Diop
Vice-président chargé du partenariat : Moussa Ndiaye
Secrétaire général : Pape Thierno Dia
Secrétaire administratif : David Mensah
Secrétaire général adjoint 1 : Salla Thiam
Secrétaire général adjoint 2 : Alassane Jr Samb
Trésorier général : Réservé
Trésorier général adjoint : Alpha Dione
Président commission sportive : Ibrahima Diagne
Président commission petite catégorie : Daouda Ngom
Président commission médicale : Cheikh Ndour
Président commission organisation : Ousmane Sy
Commissaires aux comptes : Pape Alioune Diène et Pierre Gomis
Délégation à l’ORCAV (10 personnes) : Ababacar Sadikh Ly, Sidi Diouf, Youssou Ndiaye, Dame Faye, Massamba Boye, Hyane Thiam, Thiendella Fall, Bassirou Dème, Momar Lissa Ndiaye et 1 Réservé
Proposition du délégué à l’ONCAV : Réservé

dimanche 14 mai 2017

Rugby : Yoff vainqueur de la Coupe du Sénégal (Finale 2017)

Les Panthères s’offrent les S’en-Foutistes

Yoff vainqueur de la Coupe du Sénégal 2017

Les S’en-Foutistes ont plié (22-30) face aux Panthères de Yoff en finale de la de la Coupe du Sénégal hier dimanche au stade Iba Mar Diop.
Les Panthères de Yoff se sont succédé à eux-mêmes au palmarès de la Coupe du Sénégal. Les Yoffois, qui ont joué sans leur meneur Emmanuel Sylvain Mané, ont très tôt pris le match à leur compte. Avec des ¾ très généreux dans l’effort, Yoff a remporté la première période en inscrivant 2 essais et 2 transformations contre 1 essai pour S’en-Fout (16-6). Un score qui n’a pas démoralisé les pensionnaires du village pilote. Mais les Dénois seront handicapés par un manque de réussite dans le dernier geste (les essais). Très solidaire, l’équipe yoffoise a ajouté 2 essais et une transformation (14) avant que S’en-Fout-Le-Score ne parvienne à remporter la 2ème période avec 2 essais et 1 transformation (16). Une opération insuffisante pour résorber un gap de 8 points. Avec 22-30, Yoff conserve le trophée national en attendant de disputer la finale du Championnat le week-end prochain pour tenter de réaliser le doublé contre cette même équipe de S’en-Fout-Le-Score.

Résultat : Finale
Dimanche 7 mai 2017
S'en-Fout-Le-Score / Yoff 22-30

Réactions + Réactions
Bourama Sambou, coach de S’en-Fout
«La malchance était de notre côté»
«Je félicite l’équipe de Yoff qui a produit du beau jeu. Bravo au rugby sénégalais ! Mes joueurs ont bien joué mais ils ont perdu. L’objectif, finalement, est d’aller chercher le Bouclier du Lion. Dès demain (ce lundi), on va s’y mettre pour préparer cette finale du fiften. Aujourd’hui (dimanche), la malchance était de notre côté. Dès la 5ème minute, nous avions un blessé. Mais je suis confiant pour le Bouclier du Lion qui est notre objectif principal.»
Mamadou Lamine Ndiaye, coach de Yoff
«Nous avons bien étudié les S’en-Foutistes»

«Nous venons de conserver le titre. Donc, c’est une très grande satisfaction. Mais ce n’était pas facile face à une équipe de S’en-Fout-Le-Score vraiment costaude et prête physiquement. Nous avons bien étudié l’adversaire. Chez nous, il y a des choses à améliorer pour le prochain match. Nous allons bosser aux entraînements pour être fins prêts pour la finale du Championnat.»

Interview avec Abdel Kader Niang, président ASEC Kussum

«Inacceptable que l’on ne renouvelle pas à Dakar»
Abdel Kader Niang, président de Kussum

Il est devenu ce qu’il voulait être : notaire. Mais Abdel Kader Niang est également un sportif dans l’âme. Celui qui est peint comme un altruiste par ses amis de l’ASEC Kussum de la Médina (Zone 1 de Dakar) dont il est le président est également président de la Commission de recours de la FSF. Il s’est prêté à nos questions en marge de la récente cérémonie de prières à la mémoire des disparus de son ASC.

Président, vous avez certainement suivi le déroulement des renouvellements des instances des Navétanes à Dakar…
Effectivement, je suis bien au courant. J’ai appelé le président Amadou Kane qui est un ami. Et je lui ai donné les conseils que je devais lui donner. Maintenant, il n’est pas acceptable que l’on ne puisse pas renouveler à Dakar. Partout dans le pays, on a renouvelé sauf dans le département de Dakar. Celui du président de l’ONCAV. Ce n’est pas acceptable. Et je demande aux différentes parties, notamment à Amadou Kane et Ababacar Sadikh Ly, qui est son frère, de trouver la solution. À défaut de faire prévaloir la démocratie. Maintenant dans le Navétane, il y a des fondamentaux auxquels il ne faut pas déroger : c’est la démocratie interne, c’est l’apolitisme et le centralisme démocratique. Ce sont ces trois fondamentaux qui sont à l’origine de la création du mouvement Navétane. C’est ce qui fait également le charme du mouvement. C’est la majorité. En 2002, j’étais président de l’ODCAV de Dakar. J’ai gagné par deux voix devant Médoune Diop de la Zone 4A. Donc, s’il n’y a pas de consensus, il faut aller à la démocratie. Le Président Macky Sall est arrivé au pouvoir par la démocratie. Au Sénégal, aucun citoyen ne peut penser diriger le pays voire une structure quelconque sans passer par la volonté des urnes. Il faut laisser la démocratie dans toute sa substance. Que celui qui doit être président le soit. Et les autres vont l’aider.
Et si cela persiste, êtes-vous prêt à prendre votre bâton de pèlerin ?
J’ai déjà parlé aux deux parties, cela fait trois semaines. Quand le problème a surgi, j’ai appelé Ababacar Sadikh Ly et Amadou Kane. J’ai dit à ce dernier qu’Ababacar Ly n’est pas son ami mais son frère, qu’il doit pouvoir lui parler pour trouver la solution. Maintenant, si le consensus n’est pas trouvé, il faut laisser prévaloir la démocratie. Celui qui a la majorité dirige et les autres suivront. Ce n’est pas la fin du monde.
On vous prête l’ambition de faire de Kussum un grand club à l’instar de Niary Tally…
Niary Tally, Génération Foot, Diambars, ce sont de bonnes références. Et je pense que le Sénégal a besoin de ça. Il nous faut de bonnes structures, des clubs bien structurés, avec des moyens, qui ont des infrastructures majeures pouvant permettre une pratique sportive surtout au niveau du football. On est dans cette dynamique. Mais pour trouver la solution, je pense qu’il nous faut d’abord travailler sur le format. Nous avons une maquette. Je vous donne la primeur. Nous voulons avoir un partenaire stratégique. Également, nous avons besoin de l’État pour le terrain. Nous sommes en train d’y réfléchir. Et je pense qu’avec l’aide de tout un chacun, nous pourrons y arriver.
Kussum a organisé une séance de prières à la mémoire de ses disparus, comme l’année dernière. Qu’est-ce qui motive cela ?
Cela fait cinq ans que nous avons pensé à un devoir de mémoire à l’endroit de toutes les personnes qui nous ont quittés. Qu’il s’agisse de dirigeants, de supporters, de joueurs ou de simples parents qui étaient de Kussum. Nous avons pensé organiser une journée de prières à leur intention pour que Dieu descende sur eux grâce et miséricorde et qu’Il les accueille tous dans son paradis éternel.
À trois mois de l’AG de la FSF, des candidatures se sont manifestées pour la présidence de l’instance fédérale. Comment les appréciez-vous ?
En tant que président de la Commission de recours, il ne m’appartient pas de donner des appréciations sur les différentes candidatures. Je dois faire preuve d’équité, d’impartialité. Et je pense que vous comprenez que je ne puisse pas donner mon appréciation personnelle par rapport à tout ce qui se trame ou se fait avec les déclarations de candidature. Ce qui me préoccupe, c’est que la Fédération puisse être gérée par des hommes et des femmes à la hauteur. Ce qu’il faut également souhaiter, c’est qu’il y ait de grandes discussions autour de la candidature idéale pour mener le football sénégalais à bon port.


Interview avec Alioune Diouf, président Avenir Mbacké (N2)

«Rien ne peut se réussir sans unité»

Alioune Diouf, président Avenir Mbacké

Après 17 ans passés à Mbacké pour des raisons professionnelles, Alioune Diouf a dirigé Avenir Mbacké cette saison, qui a retrouvé le National 1. Natif de Diakhao dans la région de Fatick, Alioune Diouf a en ligne de mire, désormais, la montée en Ligue 2, la prochaine saison.
Après une année au purgatoire, Avenir s’est hissé en National 1, à l’issue de la saison. Les secrets de cette réussite ?
J’ai pris les rênes de l’équipe cette saison. C’est le travail, qui nous a permis de retrouver le National 1. J’ai amené ma touche personnelle avec des membres, qui ont cru au projet. Avec de la rigueur et une bonne organisation, nous nous sommes engagés à montrer que ce qui se passe dans les autres régions, peut être réalisé à Mbacké. L’objectif primordial cette saison, c’est de retrouver le palier supérieur. Nous avons débuté avec l’organisation d’une soirée de gala en invitant tous les habitants et autorités de la ville de Mbacké. Car le football actuel nécessite beaucoup de conditions. Il était nécessaire de faire ce genre d’action afin d’équiper convenablement les pratiquants. Ils étaient dans des conditions acceptables pour le jeu. Au début nous avons doté tous les joueurs de chaussures et d’équipements. Une manière de leur permettre d’être un tout petit peu dans le professionnalisme.
Vous avez certainement cassé votre tirelire ?
Pour le moment, nous ne pouvons pas faire une évaluation pour les dépenses. Mais nous avons dépensé près d’une dizaine de millions FCFA. Avec l’équipement des joueurs pour les entraînements, nous avons dépensé près de 1,5 millions FCFA. À part la subvention fédérale, l’argent venant du gala et les parrainages, nous avons roulé sur fonds propres. Les joueurs ont été mis dans de très bonnes conditions. Ils recevaient régulièrement leurs primes après chaque match.
Quel est l’objectif du club à moyen et long termes ?
C’est de retrouver la Ligue 2, s’il plaît à Dieu. Nous avons mis les joueurs dans de très bonnes conditions. Même s’ils doivent aller jouer dans les régions, les joueurs quittent la veille pour y passer la nuit. Nous nous sommes dit que nous n’allons pas lésiner sur les moyens. Car il faut mettre les moyens pour espérer avoir des résultats. Nous remercions le coach Abdou Karim Mané. Qui a apporté sa touche personnelle, permettant à l’équipe d’arriver à ce résultat. Au début, l’équipe n’avait pas un projet de jeu. Avec sa rigueur dans le travail, nous sommes arrivés à décrocher des victoires, qui nous ont permis d’être à la 1ère place de notre poule (Groupe C, ndlr). À l’entame, les gens n’y croyaient pas, estimant qu’un coach de sa trempe n’accepterait pas d’évoluer à ce niveau. Dans la vie, tout est possible. J’ai appris qu’il n’était plus à Ngor. Je l’ai contacté et il a accepté de nous aider. Il est venu lors de la 3ème journée. Nous avons appris de lui. Et j’espère que lui aussi (Karim) a appris de nous. L’équipe a gagné en maturité grâce à sa gestion et sa méthode. C’est ce que nous recherchions. Car rien ne peut se réussir sans l’union des cœurs et des esprits.
Allez-vous poursuivre l’aventure avec lui?
Vraiment, nous voulons continuer à cheminer avec lui. Mais il était venu nous soutenir pour le reste de la saison. Nous comptons arrondir les angles pour qu’il nous accompagne dans ce projet.


National 2 : La Jeanne d’Arc en passe de gagner son premier pari

Accession dans l’élite à l’horizon 2021
Regroupement des joueurs de la Jeanne d'Arc

Avec l’objectif de retrouver l’élite du football sénégalais en 2021, la Jeanne d’Arc de Dakar est en train de réussir un de ses paris. L’équipe du président Issa Lô est à 1 point de humer l’odeur du National 1. Et cela devrait passer contre Stade Thiaroye lors de la dernière journée du National 2.
Après Avenir Mbacké, la Jeanne d’Arc est en passe d’accéder en National 1, à l’issue de la saison. L’équipe coachée par Abdoulaye Ndiaye, ancien entraîneur de Niary Tally, a décroché 8 victoires, 4 nuls et 1 défaite. Pour un total de 28 points engrangés. Une performance grandissime aux yeux des inconditionnels, fréquemment présents au stade pour pousser les joueurs à la victoire. «Je me suis levé tôt le matin pour faire mes courses afin d’assister à ce match. C’est une rencontre capitale, qui pourra nous permettre d’accéder aujourd’hui en National 1», a soutenu un fervent supporter, trouvé sur les gradins de Demba Diop avant d’assister à la victoire de la Jeanne d’Arc (3-0, 13ème j.) contre Pahamkouye, mardi dernier. À chaque match de la Vieille Dame à Demba Diop, c’est le même décor avec des supporters exigeants. «Nous avons besoin d’eux pour nous surpasser. Cela montre que la Jeanne d’Arc est un grand club même si on joue en division inférieure. Cette pression dont vous parlez, nous la positivons. Dans le terrain, nous ne la subissons pas pourvu qu’on joue à l’aise lors des matchs. Et mes coéquipiers sont conscients de ce qui nous attend», a expliqué l’ex-attaquant de Teungueth FC (2014-2015 en N1), Pape Demba Camara alias «Eto’o».
Le titre en ligne de mire
Meilleur buteur de l’équipe avec 7 réalisations sur un total de 18 buts enregistrés par l’équipe, le natif de Colobane à Dakar estime que les dirigeants peuvent compter sur eux pour leur offrir ce bonheur tant attendu. «On veut remporter cette rencontre contre Stade Thiaroye, qui demeure un bon adversaire. Nous allons jouer concentrés face à cette équipe, qui s’est maintenue. Il y a aucune pression chez nous. On va répéter nos gammes. Car après la montée, notre principal objectif est d’être champion du National 2. Et cela est dans nos cordes», a-t-il poursuivi.
Avec 3 points d’avance sur leur dauphin Demba Diop (25 pts+7), les partenaires du capitaine Léon Ndong (1er, 28 pts+13) ont pleinement leur destin entre leurs mains pour réussir ce premier pari. D’autant plus qu’ils ont un goal-average favorable de 6 buts sur Demba Diop.
Lors de la dernière journée, la Jeanne d’Arc et Demba Diop seront respectivement reçus par Stade Thiaroye et Toglou Diass. À l’aller, la Jeanne d’Arc avait dominé (3-1) Stade Thiaroye ; par contre, Demba Diop était contraint au nul (0-0) par Toglou Diass.


National 2 : Amara Traoré suspendu 2 ans, ASSUR perd par pénalité

Après les incidents Cosaan Khombole / ASSUR du 30 avril

Amara Traoré, conseiller du président d'ASSUR

La Commission de discipline de la FSF a sorti son verdict concernant le match Cosaan Khombole / ASSUR de Richard Toll, émaillé d’incidents le 30 avril dernier. L’instance juridictionnelle a donné match perdu par pénalité à ASSUR et suspendu pour 2 ans Amara Traoré et Mamadou Bocar Sow alias Pa Sow.
La bataille médiatique a fait rage, après les incidents de Cosaan Khombole / ASSUR disputé le dimanche 30 avril dernier au stade Caroline Faye de Mbour comptant pour la 12ème journée du National 2 dans la poule B. ASSUR (1er, 23 pts +15) et Cosaan Khombole (2ème, 21 pts +10) se disputaient le fauteuil. Malheureusement, le match n’est pas arrivé à son terme à cause d’incidents ayant provoqué des blessés dans les deux camps. D’après les rapports des officiels mentionnés dans le PV n°22 du mercredi 10 mai de la Commission de discipline, les sieurs Amara Traoré, conseiller du président d’ASSUR, et Mamadou Bocar Sow alias Pa Sow du même club sont les instigateurs de la violence. Laquelle a entraîné l’arrêt définitif de la rencontre à la 79ème minute de jeu, après le but marqué par Cosaan. «Les supporters d’ASSUR ont lancé des sachets d’eau en direction de ceux de Cosaan, qui jubilaient. Des dirigeants du club d’ASSUR, conduits par Amara Traoré et Pa Sow qui tenait un bâton à la main, sont entrés sur l’aire de jeu et ont attaqué les joueurs de Cosaan sur leurs bancs. Les supporters de Cosaan sont descendus sur le terrain pour riposter. C’est ainsi que l’arbitre a arrêté le match pour insécurité», peut-on lire sur le PV de la Commission de discipline.
Deux matchs à huis clos pour Cosaan
Auparavant, après la première période, «Amara Traoré est descendu des gradins pour arracher les barrières de sécurité. Ce qui n’a pas plu aux supporters de Cosaan. Il s’en est suivi un échange de propos injurieux», d’après le PV. Et cette situation a donné ses alertes dès l’entame du match. Car d’après les allégations des différents rapports des officiels, «dès la première minute de la rencontre, les supporters et certains dirigeants d’ASSUR ont commencé à jeter des œufs vers le banc des officiels du club de Cosaan, depuis les gradins. Ces derniers ont répliqué en jetant des sachets d’eau. Et cette situation a duré 45 minutes».
Après tous ces errements constatés du côté d’ASSUR, dont les supporters et dirigeants sont considérés comme étant à l’origine de la violence, la Commission de discipline a «suspendu Amara Traoré et Mamadou Bocar Sow, alias Pa Sow, pour 2 ans ferme d’interdiction d’exercer toute activité relative au football à compter de la notification de la présente décision. Et inflige à chacun une amende de 100.000 FCFA payable dans un délai d’un mois à compter de la notification de la présente décision
Le club organisateur, Cossan Khombole, s’est vu infliger «une amende de 400.000 FCFA payable dans un délai d’un mois à compter de la notification de la présente décision», pour défaut de service d’ordre en nombre suffisant. En outre, la Commission de discipline ordonne que les deux matchs de Cosaan à domicile vont se «jouer à huis clos à compter de la notification» de la présente décision.