Un nouveau challenge pour le président de la FSF
Me Augustin Senghor, président de la FSF |
Le président Augustin Senghor est satisfait de la
qualification des Lions à la CAN 2017 au Gabon. Mais le patron du football
sénégalais a un autre challenge : la qualification du Sénégal à la Coupe du
monde.
Président, quel bilan tirez-vous des éliminatoires de
la CAN 2017 ?
Par rapport à l’équipe, c’est de saluer cette
prestation et dire notre satisfaction aussi bien dans cette qualification avant
l’heure et dans la manière en gagnant tous nos matchs, en étant le seul pays à
avoir fait un sans-faute avec 5 victoires dans ces éliminatoires. C’est tout à
fait méritant. C’est aussi un nouvel état d’esprit de nos joueurs, qui savent
conquérir la victoire aussi bien à domicile qu’à l’extérieur. Très souvent, des
Sénégalais avaient péché au plan mental.
Selon vous, qui est-ce qui est à l’origine de cette nouvelle
dynamique ?
La qualité et le talent de nos joueurs, mais aussi
leur mental très engagé pour le pays. Il faut le reconnaître, c’est aussi grâce
à l’apport du ministère des Sports et de la Fédération, qui ont su analyser
froidement les raisons au plan organisationnel de nos équipes précédentes pour
mieux anticiper et préparer nos équipes, assurer aux joueurs l’essentiel pour
qu’ils entrent sur le terrain sereins. Tout cela a fait qu’aujourd’hui, nous
avons capitalisé beaucoup d’acquis qu’il faudra maintenir. Être qualifié à la
CAN ne suffit plus pour notre football. On l’a déjà assez fait avec une 3ème qualification
avec la Fédération, qui est en place. Maintenant, il s’agit d’aller plus loin
et ne pas se contenter d’une qualification ou d’y figurer. Il s’agit de passer
le premier tour au moins, c’est-à-dire aller en quarts de finale et pourquoi
pas gagner le trophée.
Quel est l’autre défi de la FSF pour les autres
échéances ?
L’autre raison est de ne pas dormir sur nos lauriers. Les
éliminatoires de la Coupe du monde occupent une bonne place dans nos ambitions.
Nous avons une génération exceptionnelle avec des joueurs de talent, qui ont
une moyenne d’âge intéressante. Nous avons acquis l’expérience des compétitions
avec l’équipe nationale pour nous permettre de jouer notre va tout dans ces
éliminatoires. Si nous arrivons à assurer deux victoires au début des
éliminatoires, cela nous permettra d’espérer une qualification à la Coupe du
monde comme en 2002. Et je pense qu’il y a cette attente du peuple sénégalais
depuis plusieurs années de voir son équipe retourner en Coupe du monde. On se
donnera les moyens sur le terrain d’y arriver par une bonne organisation, mais
aussi par des conditions parfaites pour nos joueurs et par leur motivation.
Parce que cette génération a envie de marquer son temps et l’histoire de son
football.
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