samedi 30 avril 2016

Rugby : Coupe du Sénégal (½ finales)

Yoff face au défi des U19 ce dimanche



Yoff
Sélection U19
Les demi-finales de la Coupe du Sénégal de rugby à XV se jouent ce dimanche au terrain de Bel Air où l’attraction sera Yoff / Sélection U19, une affiche alléchante. Les finalistes de la Coupe du Sénégal seront connus à l’issue des demi-finales de ce dimanche. Avec le champion en titre, Yeumbeul, champion du rugby à VII cette saison, Nianing, Yoff et Sélection U19 veulent terminer la saison en beauté avec un sacre.
Un match décisif est attendu entre Yoff et la Sélection U19, victorieuse (16-12) devant Kirène lors des quarts. Tombeur (24-26) de Jambars en quart de finale, Yoff fera tout son possible pour atteindre un de ses objectifs, après avoir raté le championnat le week-end dernier.
Le Tunisien Garchi Akram au sifflet
Un vrai rachat ! Mais les partenaires de Georges Pompidou doivent faire attention à l’équipe des U19 impulsée par Cheikh Ndiaye, un pensionnaire de Yoff. Ce match très attendu sera officié par le Tunisien Garchi Akram.
En lever de rideau, le champion en titre, Yeumbeul, large vainqueur (38-6) de Guédiawaye en quarts, croisera le fer avec Nianing, qui n’est pas un foudre de guerre. Le néophyte avait pourtant sorti à domicile (6-4) ASFA lors des quarts de finale.

Programme ½ finales

Dimanche 1er mai 2016

Terrain Bel Air

14h30 Nianing / Yeumbeul

16h30 Sélection U19 / Yoff

Courses hippiques : 11ème journée de la saison

Retour à Rufisque avec 3 prix spéciaux
 
Vainqueur d'une course hippique

L’hippodrome Tanor Anta Mbakhar de Rufisque va renouer, ce dimanche, avec les courses hippiques, suspendues pour des travaux du site, depuis le 1er juin 2014. Le Comité départemental, organisateur de cette 11ème journée, a mis en jeu 3 prix spéciaux.
Avec l’appui du maire de la ville, le Comité départemental des courses hippiques compte relancer les compétitions à Rufisque, après une année d’arrêt à cause des travaux de l’hippodrome Tanor Anta Mbakhar. Au cours de cette 11ème journée, 3 prix spéciaux seront mis en jeu pour les courses en vue. «Ce sera une belle journée du premier magistrat de la ville de Rufisque, Daouda Niang, dont le premier prix spécial avec les poulains de 3 ans pour une cagnotte de 1,5 million FCFA. Il s’agira de 15 partants qui vont courir sur une distance de 1.650 m», soutient Amadou Diallo, journaliste à la Radio Jokko FM de Rufisque.
Une course très disputée avec «Darou Khoudoss d’Abdou Khadre Mbaye, qui a la faveur des pronostics avec 4 réalisations». Ensuite, «il y a Maître de Oumar Bao Jr avec 3 réalisations, Mandel avec 1 réalisation. Il y a aussi Capitaine Dina Ndiaye, qui est un sérieux prétendant». Avec 5 participations, «Trêve, auteur d’une réalisation, fait partie des chevaux qui peuvent bouleverser la hiérarchie», ajoute Amadou Diallo.
Le 2ème prix spécial des poulains de 2 ans pour une enveloppe de 1,2 million est dédié à Pape Alassane Diop, président d’honneur du Comité national de gestion des courses hippiques. Le 3ème prix du Groupe 1 est réservé à Serigne Niang, directeur de Global Voice Afrique pour 1,2 million FCFA.
Programme 11ème journée

Dimanche 1er mai 2016

Hippodrome Tanor Anta Mbakhar

Poulains de 2 ans (1.200 m) : Acte de Noblesse, Alhamdou 2, Willy Jr, Ouly, Zakia, Médina, Bathie Diop, Darou Khoudoss, Yacine Ndiaye Bao, Tasul Yakaar, Yallay Dogal

Poulains de 3 ans (1.650 m) : Darou Khoudoss, Maître, Alice, Mandel, Trêve, Doumayène, Racky, Petit Tonnerre, Mame Boye, Biddewu Njambur, Loly, Decka, Sargane, Capitaine Dina Ndiaye, Awa Diop

Groupe 1 (2.200 m) : Serigne Bi, Grand Magal, Xadija, Mbaye Diouf, Lingeer Bi, Taal Bu Yalla Taal

Groupe 2 (2.000 m) : Arif, La Fafou, La Grande Royale, Assane Demba, Mbar Ngoné, Le Maire, Niakk Goré, Rassoul, Baraka

Groupe 3 (2.200 m) : Bakka, Think Giving, Doum Doum, Barakatou, Bébé Khady, Niody, Big Boss, Union, Adja Thiouth 2, Assirou, Fama Diagne, Nasroulah, Imaam, Abdou Samad, Sante Yalla

Quench fonce sur Boy Sèye, le Phénomène de Keur Massar


 

«Je vais le battre pour venger mes coéquipiers»
 

Quench de l'écurie Lansar
 

Présent à son Bargny natal pour assister aux combats de ses poulains Eumeu Sène et Thiaby Guedj, Quench dit sa volonté de renouer le nguimb avant la fin de la saison. Et l’adversaire choisi n’est d’autre que Boy Sèye, bourreau de ses partenaires d’écurie.

Après sa victoire sur Alioune Sèye Jr de l’écurie Walo, Quench veut terminer sa saison en beauté. «Je n’ai pas encore de combat. Mais on me propose Boy Sèye. C’est un adversaire potentiel pour moi. Je veux lutter contre lui. Avant la fin de la saison, j’aimerais qu’un promoteur puisse matérialiser le combat. Parce qu’il a battu deux lutteurs de notre écurie (Siteu et Tidiane Faye, ndlr). Je veux alors le prendre pour le battre», a soutenu Quench, qui veut prendre la revanche de ses partenaires.

Sur ce, le pensionnaire de l’écurie Lansar estime ne pas connaître la décision de Boy Sèye. Mais d’après lui, les démarches sont très avancées. Car, «il y a Salam Yakaar Productions, Aziz Productions, GFM Entertainment, qui sont en train de s’y affairer». Donc, «j’ai espoir que cela va se concrétiser», espère-t-il.

Ces temps-ci, Boy Sèye est complètement relooké avec des victoires de haute facture contre des espoirs de choix tels que Tidiane Faye, Siteu, Diène Kaïré. Mais Quench ne s’en préoccupe pas outre mesure. «Cela ne veut rien dire. Parce que chacun a fait son chemin. Il les a battus. De même que ces derniers avaient la possibilité de le battre. Dieu en a Décidé ainsi», argumente-t-il. Contre lui, «j’aurai une victoire sans aucune contestation. Tout le monde dit que notre combat est logique». Parce que «j’ai battu des adversaires de ma génération. Et je ne peux pas les épuiser». C’est pourquoi «je veux voir autre chose».

 

jeudi 28 avril 2016

Arts martiaux : 3ème édition Nuit du Tatami


Le meilleur budoka de l’année connu samedi à Sorano

Démonstration des karatékas
Après 8 semaines passées à la plage de Yoff pendant l’été, l’Association nationale des arts martiaux du Sénégal (ANAMAS) va investir le théâtre Daniel Sorano pour boucler sa saison. Lors d’un point de presse, hier, Yatma Lô a annoncé du spectacle et des distinctions pour honorer ceux qui se sont distingués à travers les arts martiaux.
Avec 18 disciplines, 300 combattants attendus, l’Association nationale des arts martiaux du Sénégal (ANAMAS) promet un grand spectacle ce samedi pour la 3ème édition de la Nuit du Tatami. Avec un budget de 5 millions FCFA bouclé à 45%, l’initiateur, Yatma Lô, est fin prêt à 3 jours du spectacle. Les derniers réglages des athlètes ont été effectués. Cette manifestation, devenue internationale avec la participation des Japonais pour le Kendo, va démarrer à partir de 21h00 précises avec les enfants. «Nous avons fini de régler ce qu’on devait régler. Nous avons besoin de trophées, nous en avons. Des diplômes, nous en disposons. Maintenant, il reste des tablettes que le ministre (des Sports) va offrir. Il y a d’autres ministres qui sont aussi ciblés. Mais il nous reste aussi le transport des combattants, qui n’est pas encore réglé», a soutenu Yatma Lô, entouré de Souleymane Bâ Diallo du karaté et Madieynaba Traoré de l’Aïkido.
Élection du budoka du cinquantenaire
Sous le patronage du président de la République, Macky Sall, la nuit sera parrainée par Matar Bâ (ministre des Sports), Mamadou Bâ (président de la Fédération de tir et chasse), Abdoulaye Baldé (maire de Ziguinchor). En marge de la manifestation, «les meilleurs combattants dans les différentes fédérations ayant l’habitude de participer aux compétitions» seront décorés, ainsi que «le meilleur budoka de l’année», et ensuite «on essaiera d’élire le budoka du cinquantenaire (1966-2016)».
Dans le même temps, les trois arbitres mondiales Doumbé Fall du karaté, Anta Guèye du taekwondo et Amy Collé Mbengue du judo seront également honorées. «Voilà des femmes arbitres qui mettent la main à la poche pour se déplacer. Et elles ont mouillé leurs kimonos pour être à leur niveau. C’est à travers la grande nuit du Tatami qu’on pourra les décorer», estime Yatma Lô. Ceux qui ont créé des disciplines, notamment Mamadou Guèye dit Gario (prix de la créativité), Ibrahima Sidibé et Nassir Bayoumi, qui a créé la première Fédération sénégalaise de Wussu-kung-fu, seront également célébrés.

mardi 26 avril 2016

Rugby : Bouclier du Lion (½ finales)


Jambars et ASFA pour l’apothéose
Jambars, champion du Top 10 en 2015
Les finalistes du championnat du rugby à XV sont connus, à l’issue des demi-finales disputées, samedi, au stade Iba Mar Diop. ASFA et Jambars ont battu respectivement Requins (14-6) et Yoff (6-2) pour se qualifier en finale.
Des matchs indécis, un suspens absolu ! C’est l’atmosphère, qui a régné lors des demi-finales du championnat. Les amoureux de l’ovalie s’y attendaient. Surtout avec le duel Jambars / Yoff. Ce dernier, qui a avait éliminé (26-24) Jambars en quart de finale de la Coupe du Sénégal, a courbé l’échine (2-6) face à cette même équipe. Une revanche très méritait pour Jambars avec le retour en force de ses anciens joueurs.
Au cours de cette rencontre, qui méritait d’être la finale, les 30 acteurs se sont rivalisés d’ardeur. Ce qui résulte à un score nul et vierge en première période. Ce n’est qu’à la reprise que les partenaires d’Amady Diallo ont marqué un essai contre une pénalité transformée par Yoff. Suffisant pour Jambars de remporter la partie. L’équipe de la Médina, à la recherche d’un 9èmesacre, va croiser le fer avec ASFA en finale. Les Militaires ont battu (14-6) une belle formation de Requins, diminuée par l’intensité physique des partenaires du capitaine Ousseynou Sène, alias «Kabila». Contrairement à Jambars, ASFA, éliminé en quarts de la Coupe du Sénégal (8-6) par Nianing, est à la recherche d’un trophée historique.
Un bon duel en perspective lors de la finale, car Jambars et ASFA ont dominé les poules A et B lors des phases de poule. Autant dire que la hiérarchie est bien respectée !
Résultats ½ finales
Samedi 23 avril 2016
ASFA / Requins 14-6

Jambars / Yoff 6-2

vendredi 22 avril 2016

Rugby : Demi-finaliste en Coupe et en championnat




Yoff vise les deux trophées majeurs
 
Yoff, finaliste du championnat en 2013

L’équipe est créée en 2009 mais n’a commencé à prendre part aux compétitions qu’en 2011. Yoff, qui n’a disputé aucune finale en Coupe du Sénégal, veut faire le doublé : Coupe-championnat.
Il voulait remporter tous les trois trophées mis en jeu, cette saison. Mais, Yoff devra mettre une croix sur le titre du Championnat à VII. En effet, l’équipe coachée par Mamadou Lamine Ndiaye «Imam» a été battue (19-33) par Yeumbeul en finale. Néanmoins, Georges Pompidou Mendy et ses partenaires sont sur une très bonne dynamique pour jouer les deux finales majeures. «Nous voulions prendre les 3 trophées mis en jeu. Et comme nous avons perdu le championnat du rugby à VII, nous tenterons de gagner la Coupe et le championnat.»
Après avoir dominé (26-24) le champion en titre Jambars, en quart de finale de la Coupe du Sénégal, Yoff jouera la sélection U20 en demi-finale. «Ce ne sera pas un match facile, reconnaît Mamadou Lamine Ndiaye. Car je connais les deux équipes. J’étais en stage avec les U20 durant quelques jours
Également coach des U20, «Imam» a un nouveau challenge : battre l’équipe de Jambars en demi-finale de championnat pour atteindre son objectif. «En 2013, Jambars nous a battu (42-0) en finale du championnat. Cette lourde défaite pesait à chaque fois dans la tête des joueurs. Mais je leur ai demandé d’oublier ce match. Jambars est la meilleure équipe de rugby du Sénégal. Je le reconnais. C’est une très grande satisfaction d’avoir battu cette équipe», s’était réjoui Babacar Diouf, capitaine de Yoff, en marge de cette victoire devant Jambars.
Ainsi, le rêve de Yoff, éliminé à 4 reprises en quarts de finale de la Coupe du Sénégal, devrait prendre forme s’il parvenait à se défaire de l’ogre Jambars, demain samedi au stade Iba Mar Diop.

jeudi 21 avril 2016

Rugby : Éliminé de la Coupe du Sénégal




Jambars, quel est le problème ?

Jambars, vainqueur de la Coupe du Sénégal en 2014
Jambars n’arrive plus à s’imposer en Coupe du Sénégal depuis deux saisons. L’équipe a été sortie en demi-finale par Yoff (24-26), dimanche dernier.
La formation de la Médina a perdu son hégémonie en Coupe du Sénégal. Une compétition qu’elle a dominée à 7 reprises. Comme l’année dernière, Jambars s’est encore arrêté à la porte de la finale. Une contreperformance qui ne surprend pas le coach Amady Diallo. «Nous ne sommes pas déçus. Nous nous attendions à cette défaite. Parce que cela fait plus de deux mois que nous n’avons pas joué».
Avant de poursuivre : «Cette saison, la compétition est très mal organisée. C’est difficile de garder l’effectif au complet sans jouer. Cela nous a porté préjudice lors de la demi-finale de Coupe du Sénégal. L’équipe de Yoff a bien mérité sa victoire. C’est la loi du sport. On gagne aujourd’hui et on perd le lendemain. Nous nous concentrons sur le championnat. C’est plus essentiel pour nous».
En quête d’un 9ème sacre en championnat
Le coach Amady Diallo n’a pas manqué de souligner que «les départs de joueurs sont aussi un handicap pour Jambars. La majorité est partie en voyage. C’est pour cette raison que nous avons évolué avec des nouveaux. Mais on va essayer de conserver notre titre parce que cela fait 8 ans qu’on gagne le championnat».
Face à des équipes comme Yeumbeul et Yoff, le technicien est conscient que la tâche ne sera pas facile. «Nous savons que toutes les équipes nous attendent. Nous sommes l’équipe à battre. Ce qui est très normal et ce sera une source motivation pour nous», soutient-il. En annonçant que tous les joueurs absents lors de la demi-finale perdue contre Yoff vont revenir dès qu’ils apprendront la mauvaise nouvelle.

mercredi 20 avril 2016

Interview : Tassirou Diallo sur le renvoi des coachs

«Les entraîneurs doivent respecter leurs collègues»

Tassirou Diallo, ancien international sénégalais
À quelques journées de la fin du championnat de Ligue 1, des clubs se sont séparés de leurs coachs. Choix judicieux ou préjudiciable. L’ancien international, Tassirou Diallo se prononce.
En 2015, Alassane Dia avait démissionné de son poste d’entraîneur, après avoir réalisé le doublé avec l’AS Pikine, reléguée en Ligue 2 dans la foulée. Karim Séga Diouf a été démis récemment, l’AS Douane est-elle menacée ?
Tout est possible dans le football. L’équipe de Pikine, qui a gagné le championnat et la Coupe du Sénégal, avait des petits problèmes. Mais tout cela est un peu la faute à nos dirigeants qui doivent pouvoir mettre en place des projets sur le long terme. Le projet de l’entraîneur, c’est 3 ans voire 4 ans. Si le coach perd 3 matchs ou 4, on le vire et on amène un autre. C’est inadmissible. On ne peut pas continuer ainsi. Il faut que les clubs travaillent sur des projets. Il y a aussi le cas d’Al Ousseynou Sène (renvoyé au Stade Mbour, ndlr), Boucounta Cissé, démissionnaire au Ndiambour. Il y en aura encore d’autres.
Qu’est-ce qui explique cela, selon vous ?
Parce qu’au Sénégal il n’y a pas une association forte des entraîneurs. Il n’y a pas de statut pour les entraîneurs. On attend qu’un coach soit débarqué pour qu’un autre se précipite pour le remplacer. Même à 6 journées de la fin du championnat ! Qu’est-ce que le nouvel arrivant peut faire pour redresser une équipe en si peu de temps. Il faut que les gens respectent leurs collègues entraîneurs dans les moments difficiles. Il faut qu’on les soutienne. Ce sont des grands entraîneurs. Les gens qui donnent des cours au niveau africain, ce sont tous des Sénégalais. Les Mama Sow, Amsatou Fall, Mayacine Mar, Aliou Kandji, etc., sortent pour enseigner au plus haut niveau. Au Sénégal, on est là pour remplacer le coach mal en point. Si on continue dans ce sens, notre football n’aura pas une stabilité.
Qui-est-ce qu’il faut pour avoir cette stabilité ?
Cette stabilité requiert une bonne gestion autour d’un projet. Ce n’est pas au niveau des résultats dans l’immédiat. On ne peut rien gagner dans l’immédiat. Par contre, on peut faire un projet et se dire que dans 3 ou 4 ans, je vais être finaliste de la Coupe d’Afrique des clubs. Ce qui n’est pas le cas actuellement parce qu’on est toujours éliminé au premier tour. Cela fait très longtemps que les clubs sénégalais ne se qualifient plus en phases de poules. Il n’y a pas quelque chose de fiable dans notre football. Nous sommes tous des Sénégalais et voulons que notre football aille de l’avant. Que les gens ne disent pas qu’on est là pour critiquer, on est là pour que le football de notre pays se développe. Si on continue comme ça, on n’aura jamais des résultats satisfaisants. Il faut qu’on tende vers des assises pour voir ce qui ne marche pas. Il faut qu’on analyse, qu’on diagnostique, qu’on évalue. Afin que ces réflexions puissent aider à relancer le football sénégalais.

samedi 16 avril 2016

Jaraaf de Omar Pène

Youssou ndour feat Omar Pène

Silmakha de Youssou ndour feat Omar Pène

Son Youssou Ndour et Omar Pène

Son Youssou Ndour et Omar Pène

Omar Pène Tourando

Omar Pène Tourando

VIDEO : Les maîtres du jeu avec Cheikh Ndoye

Suivez les maîtres du jeu avec le gaillard rufisquois

VIDEO : Keita Balde vs Apollon Limassol

Diao Baldé contre Appolon Suivez le match

VIDEO : Diao Baldé Keita dans les Maîtres du jeu

Suivez Diao Baldé Keïta avec Mame Fatou Ndoye dans les Maîtres du jeu

VIDEO : Le meilleur dribleur au monde

Suivez le meilleur dribbleur au monde

VIDEO : FRANCE 3-0 BRÉSIL - Finale Coupe du Monde 1998

Les Français aimeraient bien vivre un tel événement. Didier Deschamps et partenaires avaient laminé (3-0) une belle formation du Brésil lors de cette Coupe du monde.
Suivez le match


jeudi 14 avril 2016

Handball : Ndèye Sokhna Sène, gardienne des U20

«Faire tout pour gagner le Challenge Trophy»


Ndèye Sokhna Sène
Elle était en regroupement avec la sélection nationale féminine U20 à Thiès en vue de la phase zonale du Challenge Trophy 2016 en Guinée (22-29 juillet). Ndèye Sokhna Sène se dit prête à conduire le Sénégal au sacre final.
La joueuse, qui a débuté sa carrière en 2011 avec l’AS Tivaouane, a répété les performances sous le maillot de Diisoo cette saison-là. Ce qui lui a valu une convocation chez les U20. Les Lioncelles affûtent leurs armes à Thiès en direction de la phase zonale du challenge trophy 2016. «Nous sommes conscientes que nous serons très attendues à ces joutes. Mais, nous ferons tout pour défendre crânement nos chances afin de gagner la coupe», indique Ndèye Sokhna Sène.
La native de Tivaouane s’est distinguée dans ses cages lors de la victoire de Diisoo face au Saltigué (26-24). Une victoire dans laquelle elle avait joué un rôle capital en annihilant toutes les tentatives adverses. «Elle fait le jeu de son âge», confie son coach Adama Samb. Avant d’ajouter : «C’est à nous de l’encadrer, de l’aider à pousser plus haut. Elle a vraiment l’avenir devant elle».
En attendant de reconquérir le Challenge Trophy avec la sélection U20, la gardienne de but veut commencer par aider Disso (3ème avec 4 pts +14) à contester le leadership du Saltigué (4 pts +16). «On dit que c’est la meilleure équipe du handball féminin sénégalais. Mais, il n’y a aucune formation que Diisoo ne peut pas battre. Ce n’est pas la première fois que j’ai remporté un match contre Saltigué. À Tivaouane, j’ai connu ce plaisir à deux reprises. Avec Disso, mon objectif est de gagner le championnat et la Coupe du Sénégal». Et de lancer : «Je ne crois pas à la suprématie des équipes comme le DUC et le Saltigué. Le succès se prépare aux entraînements. On ne récolte que ce que l’on a semé. Je ne crois pas aux pronostics d’avant-match».


Rugby: Coupe du Sénégal 2016


                           Yoff fait tomber Jambars en quarts


Yoff  vainqueur de Jambars en quarts
Les quarts de finale de la Coupe du Sénégal de rugby à XV se sont disputés ce week-end. Le fait sensationnel aura été l’élimination de l’ogre Jambars par Yoff (24-26) au sortir d’un match de haute lutte ce dimanche à Bel-Air.
L’ogre Jambars n’arrive plus à gagner, après avoir décroché son 7ème sacre en 2014. Les hommes d’Amady Diallo, qui avaient la faveur des pronostics, se sont inclinés face une belle formation de Yoff. Laquelle a pourtant dominé la partie jusqu’à une minute de la fin du temps réglementaire (18-10). C’est ainsi que Jambars a inscrit 1 essai et 1 transformation pour remettre les pendules à l’heure (18-18). C’est lors de la prolongation que les joueurs de Yoff, plus tenaces, sont parvenus à remporter le gain du match (26-24). Une victoire qui donne droit aux hommes de Mamadou Lamine Ndiaye «Imam» de rencontrer en demi-finale la sélection U 19, vainqueur de Kirène (16-12)
En seconde heure, le derby de la banlieue a été largement remporté par le détenteur du trophée, Yeumbeul, devant Guédiawaye (38-6). Yeumbeul croisera en demi-finale le néophyte Nianing, qui a réussi un grand exploit face à l’ASFA (6-4).

Résultats ¼ de finale
Samedi 9 avril 2016
Sélection U19 / Kirène RC 16-12
Nianing / ASFA6-4
Dimanche 10 avril 2016
Yoff / Jambars 26-24

Guédiawaye / Yeumbeul 6-38

samedi 9 avril 2016

Forman Guèye, coach de l’écurie Lébougui



«Mon plus gros cachet est de 800.000 FCFA»

Forman Guèye
Il a voyagé à la Martinique en 1976 avec Mame Gorgui Ndiaye et Doudou Ndiaye Coumba Rose pour représenter le Sénégal. Forman Guèye a tenu en haleine tous les férus de la lutte de par ses bakk. Le lutteur du Président Abdou Diouf revient sur son parcours entre anecdotes croustillantes, regrets, déceptions, entre autres.

Parcours
«J’ai débuté la lutte en 1976. Et j’ai terminé ma carrière en 2002. La limite d’âge était alors de 50 ans, contrairement à aujourd’hui où on arrête à 45 ans. J’habite à Diokoul (Kaw). Mais j’ai passé ma jeunesse à Saint-Louis. J’étais pêcheur. Avec cette activité, on luttait sur la plage après la pêche. Ce qui m’a permis de prendre goût à la lutte avec un de nos grands frères, Pape Seck, décédé samedi 12 mars dernier. C’était un très bon lutteur. Mais il n’a pas fait carrière dans l’arène. J’accompagnais mes grands (Pape Seck, Assane Baye Fally de Saint-Louis) qui ont finalement arrêté quand ils ont su que je pouvais les suppléer. Car sur le plan physique et de la force, je m’étais hissé à leur niveau. J’ai lutté partout dans le Sénégal. Les avances sur cachet étaient de 25.000 FCFA. C’était énorme car à l’époque un sac de riz coûtait 6.000 FCFA. Actuellement, la lutte est un métier. Le lutteur est devenu une entreprise.»
Combats chocs
«À Dakar, j’ai disputé des combats chocs à l’arène Sambaye Sall de Thiaroye Guedj. À l’époque, j’avais la même aura que Balla Gaye 2 et Modou Lô présentement. Je savais lutter et j’étais un bon animateur. J’ai disputé des combats de défis (xass xass loo, en wolof). Je me rappelle mon combat contre Séllé Dièye que j’ai battu. À 17h00 déjà, l’arène était pleine. À cette période, le père de Pape Kane, Modou Kane, était encore vivant. Je me souviens que Pape Kane avait enlevé son gris-gris pour le remettre à Séllé Dièye. J’ai aussi affronté le frère de Moustapha Guèye, que j’ai terrassé. Il s’appelle Pape Guèye. C’était un combat rude. Moustapha Guèye et Birahim Ndiaye étaient derrière l’enceinte. Quelqu’un m’a dit «Forman, j’étais à l’entraînement de l’écurie Fass. Si tu restes sur place, Pape Guèye va t’attaquer». Je lui ai dit que je suis plus rapide que lui pour l’avoir battu lors d’un mbappat à Yarakh. Aussi, j’ai croisé Cheikh Mbaba. Je l’ai battu. J’ai affronté Ibou Ndaffa qui m’a terrassé.»
Reconversion
«J’apporte ma contribution en tant que coach à l’écurie Lébougui, créée par Pape Ibra Yade (Papa Yada). Les lutteurs de l’écurie sont comme des fils et neveux pour moi. Amanekh est la tête de file. Tous les lutteurs doivent se ranger derrière lui. Pape Ibra Yade a façonné Amanekh, Gamou Guèye, Do Guèye et autres. Je suis et je serai toujours avec Ibra Yade.»
Famille
«J’ai deux bonnes épouses. Elles savent bien cuisiner le riz (il éclate de rires). Elles m’aiment et s’occupent très bien de moi. J’ai 17 enfants qui veillent sur moi. Tout ce qu’ils gagnent, on se le partage. Parmi eux, je touche du bois, il n’y a ni voleur ni buveur de bière. Je remercie le Bon Dieu. J’ai des filles qui sont mariées. Et je prie que les autres puissent avoir des maris pour que je voie leurs enfants.»
Joie
«Tout ce que j’aimais de plus dans la lutte, c’était la victoire pour donner plaisir à la population de ma localité. Je faisais le tour des mbappat et je parvenais à battre chaque fois le meilleur. Cela fait partie de ce qui m’a procuré du plaisir. Aussi, dans chaque localité où je me rendais, je créais ma chorégraphie. Et les gens savaient aussitôt que Forman était là.»
Déception
Contre Boy Niang, quelqu’un a voulu me donner une bouteille que j’ai refusée. Il l’a remise à un de mes amis. Et j’ai fini par l’utiliser. Par la suite, je ne savais plus où j’étais. Cette bouteille avait créé beaucoup de problèmes dans notre écurie Mermoz. Souvent, les vraies intentions sont cachées. Nous, Lébous, ne trahisons personne. Dans l’écurie Mermoz, il y avait plus de 40 lutteurs. Je suis le seul, avec Mor Fadam, à être resté avec Kamal Salémé. Il faisait tout pour nous et ne voulait pas de notre argent. Même après le combat, si le manager lui remettait de l’argent à garder pour un lutteur, il refusait. Ce qui n’est pas facile à voir aujourd’hui. Kamal aidait tous les lutteurs et gardait de bonnes relations avec eux. Il ne faisait aucune différence entre les écuries. S’il n’avait pas si aidé, il aurait eu des dizaines de milliards.»
Regrets
«Du côté de Niagues et Gorom, on pouvait avoir beaucoup de maisons parce que les populations voulaient nous donner des terrains pour qu’on vienne y loger. Aujourd’hui, cette zone est habitable. Il y a de belles et grandes maisons. Cela fait partie de mes regrets. Les gens étaient prêts à nous donner des terrains. Aussi, je regrette d’avoir perdu très tôt mes parents, qui n’ont pas vraiment bénéficié de ma réussite. À l’âge de 18 ans, je donnais la dépense quotidienne à mon père. Aujourd’hui, je ne suis pas fortuné mais mes enfants sont en train de me rendre heureux.»
Anecdotes
«Un jeune de Thiaroye m’a dit que son père lui imposait d’avoir de bonnes notes s’il voulait aller regarder mes combats. C’est pourquoi il étudiait bien à l’école. Il m’a confié que c’est grâce à moi qu’il a réussi ses études. Un jour, Boy Kaïré avait amené son homonyme (le père de Diène Kaïré) pour qu’il surveille nos habits. Lors de nos entraînements à la plage de Kussum, on nous les volait souvent. Et Boy Kaïré (le père de Diène) a pris goût à la lutte. Mais son père ne voulait pas qu’il devienne lutteur. Il l’a alors transféré à Tambacounda puis il est revenu. Il était petit mais coriace. Son homonyme a finalement négocié un combat pour lui. Et Kamal Salémé lui a dit que si le gosse se blesse, il va l’envoyer en prison. Finalement, il a battu son adversaire. Et aujourd’hui, il a un fils (Diène Kaïré) qui est dans l’arène.
Quand feu Yérim Diakhaté a démarché un combat pour moi et que l’écurie n’était pas d’accord, Maguette Diop, Kamal Salémé et Nabil Ayaz avaient décidé d’exclure Yérim Diakhaté. Il y avait 40 personnes lors de cette rencontre. Je leur ai dit si vous l’excluez, je pars avec lui. Ils m’ont répondu que je ne suis pas exclu parce que c’est Yérim qui a démarché le combat. Et je leur ai rétorqué qu’il l’a démarché pour moi. Ils ont insisté et je suis parti avec Yérim Diakhaté, qui a créé par la suite l’écurie Plateau. À cette époque, j’avais une popularité (bayré, en wolof) extraordinaire. Quelques lutteurs de l’écurie Mermoz nous ont finalement rejoints. Et Kamal leur a dit que quiconque s’entraîne avec Forman va être renvoyé. Mais, ne pouvant pas subvenir aux besoins des lutteurs, nous sommes retournés à l’écurie Mermoz.
Feu El Hadji Moustapha Ndiaye de la RTS m’a dit un jour : «Le Président Abdou Diouf m’a demandé de montrer toujours vos bakk les samedis après-midi. Car tu es son lutteur.» Je voulais le (Abdou Diouf) rencontrer par la suite, en vain. La lutte nous a permis de rencontrer différentes autorités et personnalités, que ce soit dans notre pays ou à l’extérieur. Dans notre ville, il y a le président Cora Fall que nous avons accompagné un peu partout. Je faisais partie de ses gardes du corps. Il est généreux. Mais je n’ai pas suffisamment profité de ses largesses.»
Vœux
«Je veux que mes enfants m’assistent comme j’ai eu à le faire avec mes parents. J’ai deux formidables épouses. Et je souhaite vivre avec elles le plus longuement possible. J’ai aussi de bons frères et sœurs, qui veillent sur moi. Tout ce que j’ai perdu dans la lutte, j’aimerais que les lutteurs de Lébougui me le retournent. J’ai égaré mon argent entre Dakar et Rufisque. Et je souhaite que mes protégés le ramassent et me le rendent. Je demande aux lutteurs de Lébougui de ne pas oublier Pape Ibra Yade (Papa Yada). Il mérite que les lutteurs lui donnent des homonymes. Parce qu’il les a tous créés. Leur renommée dans l’arène, c’est grâce à Pape Ibra Yade.»
Plus gros cachet
«Mon plus gros cachet était de 800.000 FCFA. C’était en 1985. Je pense que c’était une somme importante à l’époque. Mais la lutte n’était pas un métier pour nous. On ne pouvait pas imaginer vivre avec les dividendes de la lutte. Toute juste à côté de nous (Cité Gabon et ses environs), les terrains ne se vendaient pas. On les distribuait gratuitement. Si à l’époque on avait la mentalité des jeunes d’aujourd’hui, on aurait pu avoir des dizaines de maisons. Mais ainsi va la vie. Que nos enfants ne soient pas en colère contre nous. Même après, les terrains se vendaient à 50.000 FCFA puis 200.000 FCFA. Mais ce n’était pas facile de rassembler cette somme. Comme on dit en wolof, «sou seugueu yombé, fore diafé».