«GF, Jaraaf ou Pikine ont plus de moyens»
Babacar Ndiaye, président Teungueth FC |
Dans le wagon de tête
depuis le début de la saison, Teungueth FC estime jouer toujours le maintien,
même si le président espère encore être de la course au titre jusqu’à la ligne d’arrivée
et mettre le bout de la tête.
Entretien.
Président, après 9 journées,
TFC occupait la 1ère place. Actuellement, l’équipe n’est plus sur le
podium…
On apprend beaucoup. Il y a les départs de Bamba Kane (Égypte),
Babacar Sène (France) et Sassy Diallo (Liban). Ce sont des transferts sociaux
plus qu’économiques. Il y a aussi les blessures, longue durée, de Bouly Junior
Sambou, Alassane Diouf, Malick Ndoye, Mame Mousa Ndoye, Momar Diène, Ibou Laye,
Mor Mberry Diouck et Assane Dia. Soit, donc, 8 blessés et 3 départs. L’objectif
reste le maintien. Mais tout le monde me dit que TFC se cache derrière le
maintien. Même la première ou la deuxième place, c’est le maintien. On met
beaucoup de moyens dans cette équipe. Rufisque est un vivier pour le football.
On parle souvent de Thierno Youm, Moustapha Diagne, Abdoulaye Diagne Faye, Pape
Bouba Diop. Il y en a plein. Mais, il faut que Rufisque retrouve son lustre
d’antan. C’est une ville de football. Teungueth FC commence à grandir.
Est-ce-que ces gens
n’ont pas raison de dire que TFC se cache toujours derrière le maintien ?
On n’a que 8 ans d’existence et 3 ans en première division.
Je crois qu’on est l’une des plus jeunes équipes au niveau professionnel. Mais,
ça demande beaucoup d’organisation et de moyens. Il y a un modèle économique
qui est derrière. Il sert à financer la bonne marche de l’équipe. Il y a un
management sportif et technique avec l’arrivée d’Alassane Dia. Il y a des
coachs, qui coopèrent avec lui. Il y a la Direction technique de la petite
catégorie, dirigée par Sarry Mbengue. Il a eu à former beaucoup de joueurs au
Sénégal. TFC, c’est presque 120 emplois directs, sans compter les emplois
indirects.
Récemment, le club a
lancé son centre de formation…
Le football ne s’arrête pas aux seniors. Et, quand on est
chargé de la petite catégorie au niveau de la FSF, on commence à avoir la fibre
de la petite catégorie. On a les U20, U17, U15 et les minimes. Tout cela
demande de l’organisation. À peu près, il y a une quinzaine
d’entraîneurs en activité à TFC, sans compter les scouts et les analystes
vidéo. C’est à partir des minimes et cadets qu’on forme le lendemain de TFC, le
lendemain du football sénégalais. C’est pour cela que nous avons toutes les
catégories. Et, une fois qu’on aura fini de sécuriser notre terrain sous peu,
l’académie TFC sera officielle.
Quel est votre
pronostic pour la fin du championnat ?
Je dirais Génération Foot, Jaraaf ou Pikine. Ils ont beaucoup
plus de moyens. Beaucoup plus de structures. On fait notre petit bonhomme de
chemin tranquillement. Dans la vie, il ne faut pas grandir trop vite. On va
gérer match après match. Et dans la dernière ligne droite, si on est placé, on
essaiera de mettre la tête sur la ligne d’arrivée. On se concentrera aussi d’une
coupe. Le championnat, c’est 26 journées. C’est très éprouvant. C’est un
marathon. Ça coûte cher. Mais, on félicite le travail des coachs qui, après 9
journées, étaient à 20 points. C’est la moitié de ce qu’ils avaient l’année
dernière. Le total qu’ils avaient sur 13 journées. Il faut laisser aux
entraîneurs le temps de grandir. Ils ont de la compétence. C’est dans la
stabilité qu’on grandit. On va voir ce que ce championnat nous donne. Mais,
c’est trop court et très compétitif.
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