jeudi 24 mai 2018

Découverte : Babacar Ndiaye, Vittoria Falmec (D4, Italie)

«Je veux signer dans un club d’élite»
Babacar Ndiaye, Vittoria Falmec (D4, Italie)

Il n’a fait que deuax ans en Italie pour être sur les feux de la rampe. Sociétaire de l’ASD Vittoria Falmec (D4, Italie), Babacar Ndiaye (1,74 m / 74 kg) a marqué 14 buts en 16 matchs disputés. De quoi inciter le natif de Fass à vouloir un club d’élite afin de franchir un nouveau palier.
Le sociétaire de l’ASD Vittoria Falmec n’était pas prédestiné à devenir footballeur. Son père Malal Ndiaye l’avait envoyé dès le bas âge au Daara (l’école coranique). Il y a séjourné 4 ans avant de revenir au domicile paternel au quartier Fass de Dakar. C’est dans ce quartier qu’il a fait ses premiers pas avec le ballon rond.
Piqué par le virus du football, il commence à voir grand. Babacar intègre l’école de football Yoro Sarr en 2011. Et deux ans plus tard, il revient à l’école de football de Fass de son quartier. C’est à partir de cette école de foot que Babacar Ndiaye fait montre de son talent de jeune footballeur. Il rejoint par la suite le Jaraaf de Dakar en 2014. Une saison à l’issue de laquelle il est demi-finaliste de la Coupe du Sénégal en cadets.
Né le 10 octobre 1999 à Dakar, le Fassois a fait une saison exceptionnelle lors de son séjour au club mythique du Jaraaf. Ses prestations de haute facture ont poussé l’ami de son père à l’accueillir à Trevisio Vittorio Falmec. Une fois dans cette ville italienne, son talent n’a pas échappé aux dirigeants du club de la localité. Babacar est recruté pour défendre les couleurs de l’ASD Vittoria en 2017.
Pétri de talents, Babacar Ndiaye, évoluant au poste d’excentré droit, est un joueur très véloce. Sa rapidité et sa bonne lecture du jeu lui ontpermis de faire une saison pleine. «Actuellement, je suis meilleur buteur du club avec 14 buts en 16 matchs disputés. Nous sommes 6èmes(ndlr : championnat des U19). Et je ferai tout mon possible pour rester sur cette dynamique», confie-t-il.
Pour autant, «Babs» ne fait pas la grosse tête, sachant qu’il lui reste du chemin à faire. «Je veux gravir les échelons. Je ne fais que commencer. Je dois travailler dur pour atteindre mes objectifs. Je veux signer dans un club d’élite afin d’aider mes proches et parents», souhaite l’ancien sociétaire du Jaraaf.

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