«Je vise le maximum de trophées et le développement du rugby en Afrique»
Amady Diallo, coach des Harlequins (D1, Kenya)
Disposant d’un diplôme de 3 degré de Rugby à XV de World Rugby, Amady Diallo, après avoir dirigé la sélection féminine du Liban (2017-2019), a déposé ses valises au Kenya où il deviendra, cette saison, le coach principal des Harlequins en première division. L’ancien sociétaire et coach de Jambars de la Médina de Dakar (Sénégal) veut gagner le maximum de trophées avec son club et de participer au développement du rugby en Afrique.
Entretien.
Après une saison, vous êtes devenu le coach des
Harlequins, un club de première division au Kenya. Comment se sont noués les
contacts ?
Après le Liban avec
ma famille on est parti s'installer au Kenya. J'ai contacté Adama Bakhoum (formateur
des officiels de matchs) qui m'a mis en rapport avec un formateur des arbitres
de Rugby Afrique basé au Kenya. Par la suite, j'ai rencontré l'ancien coach des
Harlequins, Antoine Plasman qui m'a proposé de venir l'aider. Et avec l'accord
du président Michael Wanjala, il m'a confié les «avants». C'est comme ça que
j'ai intégré le staff des Harlequins et pour devenir maintenant l'entraîneur en
chef.
Quel est l'objectif qui vous a été assigné par les
responsables du club, après avoir marqué vos empreintes ?
L'objectif cette
année est de jouer au moins les play-offs. C'est-à-dire être dans les 4
premiers. Car, la saison précédente on a terminé à la 5ème place,
donc on n’a pas pu jouer les play-offs.
Comment analysez-vous le niveau du Championnat kenyan,
par rapport à celui du Sénégal ?
Le niveau est un peu
plus élevé mais c'est normal, car ils ont beaucoup plus de moyens, d'infrastructures
que le Sénégal. Beaucoup de clubs ont leur propre terrain de rugby. Ce qui fait
qu'ils ont beaucoup plus de joueurs de rugby. Aussi ils ont beaucoup de
sponsors, qui supportent les équipes financièrement. Le Kenya aussi est un pays
de rugby.
Récemment, vous étiez sélectionneur de l'équipe
nationale féminine du Liban. Maintenant, vous êtes à la tête d'un club masculin
(Harlequins). Quelles sont vos ambitions en moyen et long terme ?
Dans le cours terme
je vise le maximum de trophées que je peux avoir avec le club et dans le long
terme je vise le développement du rugby en Afrique en particulier au Sénégal.
Je veux intégrer Rugby Afrique en tant que formateur des entraîneurs ou plus,
participer au développement du rugby féminin, aussi chez les jeunes
Le Sénégal fera face à l’Algérie, pour le dernier tour
qualificatif pour la Coupe du Monde de Rugby France 2023 (8 septembre au 28
octobre), qui regroupera les 8 meilleures équipes africaines. Le tournoi se
jouera en juillet 2022 en France. Croyez-vous que le Sénégal a les chances de
décrocher une qualification lors de ces joutes ?
Tout est possible
d'autant plus que le Sénégal a montré une équipe solide récemment face au
Kenya. Toutes les équipes se valent mais la Namibie a beaucoup plus
d'expérience car elle a déjà participé à plusieurs Coupes du monde. Ça serait
un exploit de se qualifier. Et je sais qu'ils vont tout faire pour.
Par Cheikh Demba NDIAYE
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