vendredi 22 mars 2019

Entretien avec Alassane Diouf «Balotelli», attaquant Teungueth FC (L1)


«Terminer la saison avec un trophée»
Alassane Diouf, attaquant TFC (en Bleu)

Titularisé pour la 3ème fois contre l’AS Pikine, Alassane Diouf «Balotelli» est heureux de retrouver les pelouses, après 7 mois de blessure à la cheville. L’international U23, auteur de 2 buts, a pour ambition d’aider son club à décrocher un trophée cette saison.
Entretien.
Après seulement trois titularisations, vous avez marqué deux buts. Votre longue absence de 7 mois à cause d’une blessure à la cheville a, semble-t-il, augmenté votre faim…
D’abord, je rends grâce à Dieu. Ce n’est pas évident de marquer après une blessure de 7 mois. Le coach m’a beaucoup aidé pour que je revienne en force afin de réaliser ces performances. Et, je suis actuellement satisfait de mes prestations. Il faut dire que j’ai pris le temps de bien me préparer pour revenir en forme afin d’aider mon équipe à gagner un trophée en fin de saison.
Contre Jaraaf, vous avez réussi à offrir la victoire à Teungueth (1-0). Malheureusement, votre but n’a pas suffi dimanche face à Pikine (1-1)…
En venant à Pikine, on avait en tête de prendre les 3 points, à défaut de rentrer avec un match nul. Nous avons marqué et l’AS Pikine a égalisé (1-1 retour, 0-1 aller). En un moment donné, il ne sert à rien de forcer les choses ; raison pour laquelle nous avons fait le nécessaire pour rentrer avec un nul.
Actuellement, TFC est 2ème au classement. Pensez-vous pouvoir aller chercher la première place ?
Il y a deux ans, on jouait le maintien. Actuellement, si on arrive à jouer le titre, je pense qu’il y a un travail qui se fait à la base. Nous méritons cela. Et, je crois bien que nous pouvons aller le plus loin possible. Nous avons l’effectif et l’encadrement qu’il faut. Toutes les conditions sont réunies pour aller chercher le titre. Le président (Babacar Ndiaye) essaie de nous mettre dans de bonnes conditions, à chaque instant.
Donc, vous êtes prêt à disputer le titre…
Nous avons perdu la Coupe de la Ligue. Mais, il nous reste la Coupe du Sénégal et le Championnat. Et, si tu veux être sur les 3 tableaux, cela va être très difficile. Nous ferons tout notre possible pour aller plus loin en Coupe du Sénégal et en Ligue 1. Notre objectif est de terminer la saison avec un trophée. Mais, on ne crachera pas sur les deux si c’est possible. On peut être champion, tout comme Génération Foot ou un autre club. Le Championnat du Sénégal est un peu compliqué. Le haut du classement est serré. Rien n’est encore joué. En deux ou trois journées, tu peux te retrouver dans le haut ou le bas du classement.
Le coach des U23, Joseph Koto, était venu suivre le match AS Pikine / TFC (1-1). Vous êtes parmi ceux qui ont joué les CAN 2015 et 2017. Et depuis lors, vous n’êtes plus sélectionné. Comment vivez-vous cette situation ?
Je suis en train de travailler. J’attends. Être dans la sélection est une merveilleuse chose. Mais, tu dois y aller en nette forme. J’y ai déjà été et je suis en train de travailler pour avoir d’autres sélections.
Êtes-vous en contact avec le sélectionneur ?
Nous n’avons pas échangé. Mais, il sait que je n’avais pas joué. Je reviens de blessure. Les choses peuvent changer si je continue à enchaîner les performances.
Quelles sont vos ambitions personnelles ?
C’est la même ambition que les autres joueurs. Être un footballeur professionnel dans les clubs européens. L’année dernière, j’avais des contacts. Cette année aussi. Mais, on patiente jusqu’à la fin du Championnat pour avoir la meilleure offre possible.
Il reste 9 journées à disputer et les deux meilleurs buteurs sont à 7 réalisations. Dans un coin de votre tête, pensez-vous pouvoir les rattraper ?
J’avoue que cela va être compliqué de les rattraper. Au Sénégal, on marque peu. Si quelqu’un te devance de 4 ou 5 buts, il est très difficile de refaire ton retard. Notre objectif premier est d’aider l’équipe à avoir les 3 points. Que je marque ou pas, le plus important est que l’équipe gagne. Mais, je me battrai jusqu’au bout pour avoir plus de buts.


mercredi 6 mars 2019

Rugby : Le Tunisien Khaled Babbou nouveau président Confédération africaine


Babbou succède au Marocain Abdelaziz Bougja
Khaled Babbou, nouveau président de la CAR

Après 17 ans à tête de la Confédération africaine de Rugby, le Marocain Abdelaziz Bougja a cédé sa place au Tunisien Khaled Babbou pour les 4 prochaines années. L’Assemblée générale élective s’est tenue samedi, à Marrakech, au Maroc.
Le Tunisien Khaled Babbou a été élu à l’unanimité par ses pairs en Assemblée élective de la Confédération africaine de rugby, samedi, à Marrakech.
Après son installation dans ses nouvelles fonctions, Khaled Babbou a félicité le président sortant, Abdelaziz Bougja, et son équipe pour «le fantastique travail accompli». Dans la foulée, le Tunisien a invité ses pairs à l’union pour développer le rugby africain. «En Afrique, nous restons unis, soudés et visons ensemble la performance», déclare-t-il via le site de la CAR.
Me Guédel Ndiaye intègre le Comité exécutif
Le président de la Fédération sénégalaise de Rugby, Me Guédel Ndiaye, a intégré à nouveau le Comité exécutif avec 18 voix sur les 27 votants.
La même source renseigne que l’Égypte a intégré la CAR, suite à son affiliation votée à main levée avec 25 votes favorables.
Président sortant de l’instance du rugby continental, Abdelaziz Bougja, a été élu président d’honneur à l’unanimité.

Membres du Comité exécutif
Président : Khaled Babbou (Tunisie)
Vice-président : Andrew Owor (Ouganda)
Trésorier : Tano Elvis (Cote d’Ivoire)
Secrétaire général : Jurie Roux (Afrique du Sud)
Rolande Boro (Burkina Faso, 26 voix)
Aaron Jani (Zimbabwe, 25 voix)
Clement Sinkamba (Zambie, 23 voix)
Nasser Bougja (Maroc, 22 voix)
Herman Mbonyo (RDC, 21 voix)
PaulinaLanco (Burundi, 19 voix)
Guédel Ndiaye (Sénégal18 voix)

Rugby à XV : Coupe du Sénégal (barrages)


Jambars, Yoff et les Lionceaux en quarts

Les Lionceaux contre les Jambars

À l’issue des barrages de la Coupe du Sénégal de rugby, le tenant du titre, Jambars, et les Panthères de Yoff ont assuré leur qualification pour les quarts de finale, en battant respectivement les Lionceaux (34-14) et les Dragons (42-2), samedi, au stade Iba Mar Diop. Les Lionceaux se qualifient comme meilleure équipe perdante.
Les Lionceaux et les Dragons et n’ont pas réussi à prendre leur revanche, respectivement, sur Jambars et les Panthères de Yoff. Des défaites concédées lors de la 5ème journée du Top 11. Yoff et Jambars ont montré une fois de plus leur suprématie sur ces deux équipes.
Avec une grosse débauche d’énergie à l’entame, les Lionceaux ont fait douter les joueurs de Jambars, qui avaient du mal à développer leur jeu. C’est ainsi que les internationaux ont inscrit 2 essais et 2 transformations (14-0). Mais, avant la pause, le nonuple vainqueur de la Coupe du Sénégal, Jambars, recolle au score en réussissant également 2 essais et 2 transformations (14-14).
À la reprise, les internationaux montrent un autre visage. Ils seront dominés tout au long de cette seconde partie par Jambars, qui plante à nouveau 3 essais, portant le score final à 34-14. Ainsi, Jambars décroche son ticket pour les quarts de finale.
Auparavant, les Panthères de Yoff avaient validé leur ticket en écrasant (42-2) les Dragons. Une victoire des Yoffois acquise grâce à 6 essais et 3 transformations contre 1 pénalité pour Dragons.
Vainqueurs des barrages, Jambars, Panthères de Yoff et Phacochères rejoignent l’ASFA, S’en-Fout-Le-Score, Requins et Kirène en quarts de finale. Les Lionceaux sont qualifiés eu égard à leur statut de meilleure équipe perdante.

Résultats : Barrages
Samedi 2 mars 2019
Dragons / Panthères Yoff 2-42
U20 / Jambars 14-34
Saly / Phacochères forfait

Rugby à XV : Les Lionceaux visent le maintien à la CAN U20


La Namibie, plébiscitée favorite

Les Lionceaux de l’Ovalie, vice-champions en titre de la Zone Nord, vont participer à la Coupe d’Afrique de la catégorie prévue du 1er au 8 avril au Kenya. Le Sénégal jouera contre la Namibie, la Tunisie et le Kenya, pays hôte.
Après avoir perdu la finale précédente (11-8) de la Zone Nord de l’ovalie contre la Tunisie, le Sénégal va disputer la CAN au mois d’avril, au Kenya. Ce pays hôte et la Namibie représentent la Zone Sud à cette compétition dont le vainqueur sera qualifié pour le Mondial de la catégorie devant se tenir en Argentine au mois de juin.
«C’est la première fois que le Sénégal participe à cette compétition dans la poule A, composée des 4 meilleures équipes d’Afrique. Il y a un véritable enjeu parce qu’il s’agit de la qualification au Mondial. Le vainqueur se qualifie directement au Mondial», indique le coach Bayel Moussa Tounkara. Et d’ajouter : «Comme on dit, nous sommes des outsiders derrière le Kenya, la Namibie et la Tunisie. L’année dernière, nous avions rencontré la Tunisie dans la poule B. La Namibie est le favori de ce groupe. On essaiera de les battre. Mais notre objectif est de rester dans ce groupe. C’est-à-dire jouer le maintien».
Pour le coach des Lionceaux, le Sénégal a sa carte à jouer d’autant plus que se frotter à ces genres d’équipes ne fait que rehausser leur niveau. Face à la sélection du Kenya et de la Namibie, de grandes nations de rugby, celle du Sénégal se battra afin de réaliser un parcours honorable. La liste des Lionceaux sera bientôt publiée pour un regroupement fermé d’une dizaine de jours au CNEPS de Thiès.



samedi 2 mars 2019

Handball : Préparation de l’équipe nationale au tournoi Zone 2 en Guinée


Les Lions révisent les fondamentaux d’attaque
Galop des Lions

Après un repos de 4 jours, en raison de l’élection présidentielle, les Lions du handball ont repris les entraînements mercredi au stade Iba Mar Diop. Les internationaux ont attaqué les fondamentaux des schémas tactiques en vue du tournoi de la Zone 2, prévu du 18 au 24 mars à Conakry, en Guinée.
Avant de retrouver le terrain du stadium Iba Mar Diop, les internationaux locaux ont été invités en salle pour une séance théorique. Une disposition pour rectifier les courses, les attitudes et les positions. Une fois sur le terrain, les partenaires de Papa Youssoupha Tall ont fait des échauffements de quelques minutes, suivis de passes. Par la suite, ils ont entamé un travail devant le but durant un tour d’horloge.
«La séance tournait sur les fondamentaux d’attaque. Nous sommes en train de réviser les acquis tactiques individuels et collectifs. Nous nous sommes assigné trois schémas d’attaque où on a tendance à isoler ou décaler totalement l’adversaire pour permettre à l’attaquant de marquer», explique le coach Ndiaga Dièye Fall.
Durant la séance, le technicien Ndiaga Dièye Fall et homologue Arona Lô n’ont donné aucun répit aux joueurs. «Appliquez-vous sur ce que vous faites. C’est bon. Reprends la passe», ne cessent de répéter les deux techniciens. Les joueurs ont été très réceptifs à ce qu’on leur demandait de faire. «Nous voulons que les acquis dans ces entraînements nous amènent à la performance durant la compétition. Ils sont en train de répéter tout ce qu’on leur demande et nous corrigeons, à chaque fois», insiste le technicien.
Les Lions sont soumis à un travail rude afin de décrocher la qualification aux Jeux africains, prévus du 23 août au 3 septembre 2019, au Maroc. Un ticket qui se dispute au mois de mars en Guinée.
Le staff technique a salué le comportement des joueurs présents. «Ils ont été formidables et ont répondu à nos attentes», atteste Ndiaga Dièye, qui donne rendez-vous à ses poulains ce vendredi pour la suite du travail.

Liste des 19 joueurs convoqués
Gardien (3) : Ndéry Ndiaye (Saloum), Mamadou Coulibaly (ASFA), Bassirou Guèye (Saltigué)
Arrières (9) : Abdourahmane Sow (expatrié), Oumar Sané (ASFA), Cheikh Bara Niang (ASFA), Mouhamed Dramé (DUC), Michel Diakité (ASFA), Ismaïla Faye (ISEG), Papa Youssoupha Tall (Saltigué), Matar Baldé (Rail), Wagane Faye (ASFA)
Ailiers droite (3) : Ibrahima Sy (ASFA), Diouf Khadim (DUC), Éric Sagna (JA)
Ailiers gauche (2) : Mamadou Sidibé (ISEG), Abdourahmane Baal (DUC)
Pivot (2) : Aliou Sané (Diourbel), Mouhamed Rassoul Diaw (Saltigué)

Handball : Mamadou Coulibaly, gardien des Lions


«Du courage et de l’abnégation pour sortir vainqueur»

Le gardien de l’ASFA étrenne sa première sélection en équipe nationale. Mamadou Coulibaly est un gardien de but qui ne doute pas. L’international sénégalais affirme qu’ils se donneront les moyens de décrocher à Conakry la qualification aux Jeux africains 2019.
Convoqué pour la première fois en équipe nationale, Mamadou Coulibaly n’a pas rejoint le groupe en dilettante. Le gardien de l’ASFA, très régulier depuis le début, montre une facette d’ancienneté. «Pourtant, c’est ma première sélection en équipe nationale. Je suis dans un bon timing avec les autres gardiens. Pour l’instant, vraiment ça va. Tout se passe bien. J’ai été très bien accueilli par les coéquipiers», dixit le militaire.
Avec un bon mental, Mamadou Coulibaly (25 ans) soutient qu’avec tout ce qu’ils sont en train de développer lors des entraînements, ils pourront s’en sortir. «Nous travaillons durement et correctement avec les coachs, qui nous aident à progresser. Le mot perdre ne fait pas partie de mon dictionnaire. Notre mission est d’aller en Guinée pour décrocher la qualification. Donc, nous nous donnerons les moyens d’atteindre cet objectif. Bien sûr, je ne doute aucunement. Et, lorsque je pars à une bataille, je me dis que je vais toujours m’en sortir avec une victoire», assure-t-il.
«Nous sommes des Lions. Même dans un milieu inconnu, on doit s’y adapter, faire montre de courage et d’abnégation pour sortir vainqueur. Je suis confiant», ajoute le gardien. Et de poursuivre : «Je ne sous-estime pas les autres équipes. Mais, nous avons un bon groupe et sa force est incontestable. Donc, je me base sur les arguments dont nous disposons pour étayer mes propos. C’est un obstacle que nous devons franchir, et les gens peuvent compter sur nous».
Sans coach, Mamadou Coulibaly, estime qu’ils peuvent s’entraîner ensemble, car se connaissant bien. Le pensionnaire de l’ASFA affirme qu’il n’a pas d’informations sur les adversaires à rencontrer au tournoi de la Zone 2. «Pour l’instant, je n’ai que des informations venant des coachs et certains coéquipiers. Comme je suis novice, je les écoute religieusement pour emmagasiner de plus amples d’informations. Et, une fois sur place, on pourra concrétiser tout ce qu’on nous demande lors des séances d’entraînement. Nous sommes réceptifs par rapport à tout ce qu’on nous explique», conclut-il.