Le mouvement veut
éradiquer la violence
Le président Amadou Kane au micro |
En
prélude au démarrage du CNP 2016, l’ONCAV a réuni tous ses démembrements, hier
mardi au salon d'honneur du stade Léopold Sédar Senghor, en vue de partager
face aux défis sécuritaires lors des manifestations.
La problématique de la sécurité
préoccupe les acteurs du mouvement Navétane qui se sont rencontrés hier, en
présence du ministre des Sports, Matar Ba, du secrétaire général du CNOSS, Seydina
Diagne, du 2ème vice-président de la FSF, Abdoulaye Sow, de Mame
Fanta Diallo, directrice de la Jeunesse et des Sports de la ville de Dakar et
de diverses autres personnalités. «On est
très satisfait. C’est pour renforcer nos capacités dans le domaine de
l’organisation avec les forces de sécurité. Je pense que la communication du
commissaire Lèye des Parcelles assainies nous a beaucoup réconfortées. On a su
beaucoup de choses qu’on ne connaissait pas», a soutenu Amadou Kane.
Ce n’est pas pour la première
fois que l’ONCAV organise un séminaire pareil. Il y a deux ans de cela, il l’avait
fait avec le commissaire Arona Sy. Avec toujours l’objectif de chercher à avoir
une organisation parfaite des manifestations sportives et culturelles. «Pour renforcer également les différentes
relations, qui existent entre les acteurs du mouvement Navétane et les forces
de sécurité. Nous avons l’habitude de dire que si nous avons un partenaire, le
premier, ce sont les forces de sécurité, qui nous aident à organiser les
manifestations», ajoute Amadou Kane. «Dans
un deuxième temps, il fallait qu’on voie ce que doivent être la place et le
rôle des démembrements du Navétane dans la sécurité d’une manière générale.
Les activités que nous organisons, on continue à les faire
dans la paix et la sérénité. Lesquelles que nous souhaitons au Sénégal, nous
sommes obligés de travailler avec ces forces de sécurité», renchérit-il.
A sa suite, le sous-préfet
des Parcelles Assainies a dit «tout
l’intérêt que l’État accorde aux activités du Navétane dans sa mission
régalienne de sécurisation des personnes et des biens». Et pour y arriver à
la sécurité, «il y a préalablement
l’aspect information pour anticiper en temps réel et l’autre aspect, c’est la
prévention pour avoir la capacité d’anticipation», a insisté Amadou Sow le
sous-préfet des Parcelles Assainies.
Divers intervenants ont parlé
des comités de vigilance qui existaient dans les quartiers. Mais en
collaboration avec les forces de sécurité, l’ONCAV va essayer de faire revivre
tout cela. Tout comme les stadiers. «Du
temps où l’actuel ministre des Sports était président de l’ONCAV, nous avions
fait une formation des stadiers. Nous avons déjà le projet que nous allons
donner au gouvernement. Tout cela, c’est pour renforcer la sécurité et dans nos
manifestations, dans nos quartiers, dans nos villes et villages», renchérit
Amadou Kane.
Pour amoindrir les risques
de violence au CNP, le Commissaire Lèye des Parcelles Assainies
préconise : «Il faut que les forces
de sécurité travaillent en parfaite synergie avec les acteurs du Navétane. Ce
travail nécessite, au préalable, une sensibilisation». Il faut, également,
poursuit-t-il, «que chaque acteur ait une
claire conscience de ses missions pour pouvoir mettre ses missions en œuvre sur
le terrain. Si le travail de sensibilisation, ces rencontres périodiques dans
un cadre d’un chronogramme, qui sera prédéfini, si cela n’est pas fait, il est
inutile de parler de sécurité au niveau des stades. Parce que les gens ne
comprendront pas la présence de la police et l’effectivité des missions de la
police. C’est toute la pertinence de ce cadre de concertation. Cela va figurer
dans le cadre des recommandations, qui seront formulées en vue du Conseil
interministériel qui sera bientôt présidé par le premier ministre du Sénégal».
Les intervenants ont tous
flétri la violence qui gangrène. Mais, selon Amadou Kane, beaucoup d’efforts
ont été consentis pour lutter contre la violence. C’est pourquoi, convainc-t-il,
elle a d’ailleurs diminué. Mais malgré tout, il y a des séquelles. «Il faut redoubler d’efforts pour de faire de
manière que la violence soit en dehors de ce qu’on est en train de faire. Et
c’est pourquoi, nous tenons à féliciter les présidents d’ORCAV, d’ODCAV et de
Zones, présidents d’ASC et les CQRP, qui ne ménagent aucun effort pour faire en
sorte que le règlement soit respecté», assure-t-il.
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