mercredi 27 juillet 2016

ONCAV : Forum sur la sécurité dans le CNP

Le mouvement veut éradiquer la violence


Le président Amadou Kane au micro

En prélude au démarrage du CNP 2016, l’ONCAV a réuni tous ses démembrements, hier mardi au salon d'honneur du stade Léopold Sédar Senghor, en vue de partager face aux défis sécuritaires lors des manifestations.

La problématique de la sécurité préoccupe les acteurs du mouvement Navétane qui se sont rencontrés hier, en présence du ministre des Sports, Matar Ba, du secrétaire général du CNOSS, Seydina Diagne, du 2ème vice-président de la FSF, Abdoulaye Sow, de Mame Fanta Diallo, directrice de la Jeunesse et des Sports de la ville de Dakar et de diverses autres personnalités. «On est très satisfait. C’est pour renforcer nos capacités dans le domaine de l’organisation avec les forces de sécurité. Je pense que la communication du commissaire Lèye des Parcelles assainies nous a beaucoup réconfortées. On a su beaucoup de choses qu’on ne connaissait pas», a soutenu Amadou Kane.

Ce n’est pas pour la première fois que l’ONCAV organise un séminaire pareil. Il y a deux ans de cela, il l’avait fait avec le commissaire Arona Sy. Avec toujours l’objectif de chercher à avoir une organisation parfaite des manifestations sportives et culturelles. «Pour renforcer également les différentes relations, qui existent entre les acteurs du mouvement Navétane et les forces de sécurité. Nous avons l’habitude de dire que si nous avons un partenaire, le premier, ce sont les forces de sécurité, qui nous aident à organiser les manifestations», ajoute Amadou Kane. «Dans un deuxième temps, il fallait qu’on voie ce que doivent être la place et le rôle des démembrements du Navétane dans la sécurité d’une manière générale. Les activités que nous organisons, on continue à les faire dans la paix et la sérénité. Lesquelles que nous souhaitons au Sénégal, nous sommes obligés de travailler avec ces forces de sécurité», renchérit-il.

A sa suite, le sous-préfet des Parcelles Assainies a dit «tout l’intérêt que l’État accorde aux activités du Navétane dans sa mission régalienne de sécurisation des personnes et des biens». Et pour y arriver à la sécurité, «il y a préalablement l’aspect information pour anticiper en temps réel et l’autre aspect, c’est la prévention pour avoir la capacité d’anticipation», a insisté Amadou Sow le sous-préfet des Parcelles Assainies.

Divers intervenants ont parlé des comités de vigilance qui existaient dans les quartiers. Mais en collaboration avec les forces de sécurité, l’ONCAV va essayer de faire revivre tout cela. Tout comme les stadiers. «Du temps où l’actuel ministre des Sports était président de l’ONCAV, nous avions fait une formation des stadiers. Nous avons déjà le projet que nous allons donner au gouvernement. Tout cela, c’est pour renforcer la sécurité et dans nos manifestations, dans nos quartiers, dans nos villes et villages», renchérit Amadou Kane.

Pour amoindrir les risques de violence au CNP, le Commissaire Lèye des Parcelles Assainies préconise : «Il faut que les forces de sécurité travaillent en parfaite synergie avec les acteurs du Navétane. Ce travail nécessite, au préalable, une sensibilisation». Il faut, également, poursuit-t-il, «que chaque acteur ait une claire conscience de ses missions pour pouvoir mettre ses missions en œuvre sur le terrain. Si le travail de sensibilisation, ces rencontres périodiques dans un cadre d’un chronogramme, qui sera prédéfini, si cela n’est pas fait, il est inutile de parler de sécurité au niveau des stades. Parce que les gens ne comprendront pas la présence de la police et l’effectivité des missions de la police. C’est toute la pertinence de ce cadre de concertation. Cela va figurer dans le cadre des recommandations, qui seront formulées en vue du Conseil interministériel qui sera bientôt présidé par le premier ministre du Sénégal».

Les intervenants ont tous flétri la violence qui gangrène. Mais, selon Amadou Kane, beaucoup d’efforts ont été consentis pour lutter contre la violence. C’est pourquoi, convainc-t-il, elle a d’ailleurs diminué. Mais malgré tout, il y a des séquelles. «Il faut redoubler d’efforts pour de faire de manière que la violence soit en dehors de ce qu’on est en train de faire. Et c’est pourquoi, nous tenons à féliciter les présidents d’ORCAV, d’ODCAV et de Zones, présidents d’ASC et les CQRP, qui ne ménagent aucun effort pour faire en sorte que le règlement soit respecté», assure-t-il.

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