jeudi 11 août 2016

Réhabilitation du stade Ngalandou Diouf de Rufisque

Les Rufisquois interpellent l’État à nouveau
Marche des sportifs rufisquois


Fermé depuis 2011, le stade Ngalandou Diouf est loin d’être disponible. La pelouse et les projecteurs restent les deux éléments qui retardent l’avancement des travaux. Une lenteur qui pousse les Rufisquois à interpeller à nouveau l’État du Sénégal.

Lors de sa visite du 30 mars dernier, le maire Douada Niang avait assuré que le stade serait livré avant août. Une volonté loin d’être réalisée vu la lenteur des travaux au niveau de l’antre mythique de Rufisque. Depuis 5 bonnes années, les jeunes Rufisquois sont privés de Navétane. Les clubs, tels que Teungueth FC (promu en Ligue 1 l’année prochaine), AJEL (championne de la Coupe du Sénégal en cadets), Yakaar, Sporting, Saltigué…, ont dépensé des sommes énormes pour pouvoir représenter dignement la ville. Malgré les performances des clubs, rien n’est encore fait pour sortir la jeunesse rufisquoise de ce gouffre.

Un tour dans le dit stade permet de constater l’avancement des travaux. La charpente, qui avait un délai de 3 mois pour sa réalisation, est déjà peinte et déposée sur le sol. «Par rapport à la charpente, les derniers réglages ont été faits. Il ne reste qu’à la poser et mettre la toiture. C’est un travail qui ne doit pas durer selon les informations que nous avons eues. C’est le bureau de contrôle qui doit venir vérifier les travaux de la charpente. Si c’est conforme, la pose ne doit pas prendre du temps», a répondu le chargé du sport de la ville, Cheikh Tidiane Faye. La 2ème tribune, peinte en jaune, est à 97% prête. Il ne reste que la porte centrale à monter et les carreaux à poser sur le sol. Ce qui veut dire qu’il ne reste que l’État pour que les travaux soient achevés.
 

Réactions
 
Oumar Sagna Ndiaye, adjoint au préfet

«Que tous les engagements de l’État puissent être exécutés»

«Les travaux du stade Ngalandou avancent. Nous souhaitons en début d’année prochaine que tous les engagements qui ont été pris par l’État puissent être exécutés. Je sais que le ministère des Sports est dans cette optique. Cela a trop duré, c’est vrai mais au moment où les avancées sont notées, il faut continuer à se féliciter de cela et espérer que d’ici la fin de l’année, les travaux vont être achevés.»

Cheikh Faye, président Commission sportive de la ville

«La ville a fait ce qu’elle devait faire»

«Ce qui bloque, c’est la 2ème phase des travaux : l’aire de jeu et l’éclairage. Je pense que tout ce qu’on devait faire, au niveau de la ville, nous l’avons fait. Mais ces travaux devront être gérés par le ministère des Sports, qui avait dit ouvertement qu’il allait prendre en charge la pelouse et l’éclairage. Donc, d’après les renseignements que nous avons, l’appel d’offres a été lancé. Mais on demande à l’autorité centrale, le préfet, de s’y mêler pour que les travaux démarrent rapidement.»

Mamadou Diouf Mbengue, président ODCAV Rufisque

«La venue du ministre était porteuse d’espoir»

«La venue du ministre des Sports (Matar Ba) était porteuse d’espoir. Durant ce CDD, il a été question, au sortir de la rencontre, d’adresser une correspondance au ministre des Sports pour lui rappeler cette situation du stade pour que dès cette année, il soit réceptionné et ouvert au moins.»

samedi 6 août 2016

Natation : Lancement du projet ANSVS

Tous à la plage contre les noyades d’enfants
Amadou Ndongo responsable d'ANSVS


Le lancement du projet «Apprendre à nager pour sauver des vies au Sénégal» (ANSVS) édition 2016 s’est tenu samedi à la plage de Ouakam. Membre-initiateur du projet, Amadou Ndongo se dit réconforté par la participation importante des enfants.

«Apprendre à nager pour sauver des vies au Sénégal» est un projet initié par la Maison du rugby grâce à Me Guédel Ndiaye, consul honoraire de Monaco et président de la FSR. Par le concours du financement de la Fondation Princesse Charlène, ce projet a été mis en œuvre en 2014 par la Fédération sénégalaise de natation et de sauvetage. «L’année dernière, quand on a bouclé le projet, on avait fait une demande pour son renouvellement. Du coup, la demande a été acceptée. C’est pourquoi, aujourd’hui, on a célébré l’ouverture officielle de la 2ème édition de ce projet de natation, qui a pour intérêt d’apprendre les enfants à nager», a soutenu Amadou Ndongo, qui se réjouit de la bonne collaboration entre la Fédération sénégalaise de natation et de sauvetage (FSNS) et la Maison du Rugby.

Pour cette 2ème édition, «il y avait plus de 250 enfants. La Maison du rugby a mobilisé une centaine d’enfants» pour venir assister à la cérémonie d’ouverture qui «s’est très bien passée». M. Ndongo lance un appel aux partenaires locaux. Parce que, dit-il, le projet est financé par un partenaire international. «C’est pour l’intérêt des enfants du Sénégal. Donc, il vaut mieux que les partenaires locaux reprennent le projet en main pour que cela puisse continuer au-delà même du financement de la Fondation Princesse Charlène de Monaco», a-t-il poursuivi.

Mis en œuvre sur les sites de Ouakam, Yoff, Terrou-bi et à Saint-Louis, le projet ANSVS «contribue à lutter contre les noyades fréquentes» au Sénégal. D’ailleurs en 2015, la Direction de la Protection civile a enregistré, d’après M. Ndongo, 252 cas de noyades, de mort. Ce qui veut dire que l’intérêt de ce projet est très grand.

Layousse Diallo, défenseur Avellino (Serie B Italie)

«Je veux aller le plus loin possible»
Layousse Diallo (Avellino, Serie B)


Layousse Diallo,  passé par Fiorentina en Primevera, a paraphé un contrat de 3 ans avec Avellino en Serie B. Le latéral gauche sénégalais de 19 ans compte apporter tout son savoir-faire pour aider son club à monter en Serie A.

Layousse, vous venez de réaliser votre rêve de gamin en signant votre premier contrat professionnel…

Effectivement, j’ai réalisé un rêve de gamin. Très jeune, je rêvais de signer un contrat professionnel pour aider mes parents et proches. D’autant plus que dans notre quartier des HLM de Rufisque, il y a des joueurs (Pape Bouba Diop, Ibrahima Faye, Pape Paté Diouf, Cheikh Guèye, ndlr), qui ont réussi dans le foot. Donc si cela s’est réalisé, je ne peux que m’en réjouir et remercier le Bon Dieu. Également, je remercie Mourtalla Mboup, président-fondateur du Centre Tallas Foot Académie où j’ai passé toute ma formation. Vraiment, c’est quelqu’un de bien. Il a contribué à ma carrière de footballeur.

Avant d’atterrir à Avelino, vous étiez dans quel club en Italie ?

En fait, j’étais à Fiorentina en Primavera. C’est par le biais du centre Tallas Foot Académie que je suis parti à Fiorentina. Je suis arrivé au club italien en 2013. Je jouais tous les matchs. J’ai marqué 2 buts et fait des passes décisives. J’ai toujours tout apporté à mon équipe.

Est-ce qu’on peut attendre cela de vous avec votre nouveau club ?

Évidemment, je compte apporter tout mon savoir-faire afin que le club puisse monter en Serie A. Je suis bien accueilli par les dirigeants, le coach et les joueurs. À moi maintenant de mériter toute la confiance portée sur ma modeste personne par les dirigeants du club. D’ailleurs, je vais porter même le dossard numéro 15. Lequel me plaît beaucoup. Comme tout bon footballeur, je veux aller le plus loin pour représenter le Sénégal.